vendredi 25 février 2011

The List

This is an exercice I've tried. Writing a short story with the songs that motivated me during my last exam session. Be kind, I ruined 80% of my neurones with that.

My Friend Dario is Far From Home, like me. But he hasn’t had Post Break Up Sex, like I had. I opened my eyes and said: "Alright girl, you don’t have to go home but you can’t stay here". After a while, I was in Mile End Waiting For My Man. He usually wears Black Gloves and is called Giant Jack. He's going to tell me Who's Got The Crack.


He turned up Out Of Blue from a Treehouse: "I was Watching The Planets" he said. “What the hell are you doing here? This is my Empire; even that JuiceBox is mine!”.


"Take it easy mate, I just Need A Dollar... hey, Do You Read Me?" He was staring at a girl of My Generation, definitely not his. With a perverted look he murmured "I Bet You look Good On The Dance Floor although You Fit But You Know It ".


“Hey, Mister Jack, I'm speaking to you! I need Aco'mow (a-drugs in East London). I don't want to give Teenage Kicks to get it! Ok?!”


“Whoa, no Stress man! If Nobody Moves, Nobody Gets Hurt. Common People like you don't deserve it. I now You Fucking Love it but you need to be a hero to get the crack".


I didn’t insist. Disappointed, I went back home looking forward to the next Time For Heroes; a few months ahead.



To Jun's patience who's still waiting for the songs

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samedi 19 février 2011

Patata Corazón II

Segunda parte de Patata Corazón

Previously on “Patata In Love”: Patata.
Fria. Roce. Amor platónico. Coraje. Declaración. Suspense. Cocinero. Atrapada. Sartén. Intriga.

A nuestra patata se le perlaron los ojos al ver a su pretendiente preso de las garras del cocinero bigotudo. Al cabo de unos segundos, este había desnudado y descuartizado a la patata valiente. La que se quedaba en la cesta, viva, sentía que ella era la que se dirigía al infierno. La idea de vivir sin su amiga le desgarraba el corazón y le pintaba un futuro negro de soledad. Esa sensación fue la que le hizo entender que el amor de la patata valiente era reciproco. No se había dado cuenta hasta el drama, pero ella también sentía verdadero amor por la papa.


La mano del cocinero volvía a la cesta; necesitaba más tubérculos para su tortilla. De repente todo se precipitó. La mano peluda se dirigía hacia una extremidad de la cesta. Nuestra patata desangelada cogió fuerzas de sus lágrimas y se lanzó a por la peluda mano. Esta ya tenía a una inocente patata agarrada pero nuestra heroína, de un fuerte empujón, tomó su sitio. Estaba dispuesta a seguir la senda de su recientemente eclosionado amor.


Y así fue. El despiadado cocinero peló y cortó la patata para tirarla a la sartén. Allí es donde nuestros dos queridos tubérculos se encontraron de nuevo. La recién llegada utilizó sus últimos suspiros para buscar a su amada dentro del campo de muerte en que se había convertido la sartén. Decenas de papas yacían por el amarillo líquido. Al fin la encontró. Esta estaba ya a dos dedos de la cremación, entregada a la muerte. La segunda se abrazó a ella y las dos fenecieron juntas, en un baño de aceite hirviendo, pero con sus corazones latiendo y enmudeciéndose de manera acompasada.


Dead together 26-11-1992 R.I.P.

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vendredi 11 février 2011

Les gracieuses Seven Sisters

Ceci est un texte que j'ai écris il y a bien deux ans et publié sur un autre blog. Récit d'une petite excursion au parc de Seven Sisters dans le comté de Sussex (ENG).

Soixante minutes derrière le pare brise d'un double-deck. Soixante minutes avec à nos côtés un couple anglais dont le mari, The Sun sous le bras, se charge de transformer la conversation en monologue. Cette année, récession oblige, pas de Marbella mais bien une petite cure d'humilité avec ce bon vieux tourisme national. Derrière nous, oh! Surprise. Des touristes espagnols. Ça parle fort, ça rigole mais, une fois n'est pas coutume, le tout dans le respect de l'autochtone. Le groupe d'amies s'éclate en commentant les maisons que nous croisons sur la route. Soixante minutes serpentant les villes et villages que nous offre le comté de Sussex. Peu d'industries, elles semblent toutes s'être concentrées dans la ville portuaire de Newhaven. Le reste, des petits villages qui auraient leur place dans la fable d'Albion. Des côtes et des pentes qui s'enchainent comme s'enchainent soleil, nuages et pluies dans les forecast de la BBC.


Arrivés à Seven Sisters, petite brise patriotique à la vue d'une plaque d'immatriculation rouge et blanche. Nous voilà partis à la recherche de La Manche. Nous retrouverons son châle d'eau bleu turquoise posé délicatement sur ses épaules au ton plus foncé après avoir traversé la vallée. Vallée verte cisaillée par l'écoulement délicat d'une rivière. Après une tentative frustrée de séduction de moutons, nous arrivons sur la plage. Ici, pas de surprise. Mêmes galets que ceux de Brighton. L'option "sable" n'a définitivement pas été cochée pour l'Angleterre lors du big bang. Nous décidons de prendre de la hauteur pour trouver une vue globale du parc de Seven Sisters. Et c'est bien depuis les hauteurs de ses collines que le parc prend toute son envergure. Les vues sont imprenables, grandioses. À notre droite, des collines vallonnées ressemblant au haut d'un plat de spaghettis. Devant nous, le plat de pâtes a été coupé sec par le manque de scrupules d'une hache laissant place au reste de l'assiette bleue. À gauche, l'étendue d'eau où l'horizon prend toute la dimension de sa définition. Ce qui nous marque le plus, c'est cette coupure entre collines et mer. Comme un point final. Un nouveau chapitre, un nouveau livre. Seule transition entre l'eau et les rochers, les pierres noires qui forment la plage. Élément de transition, de médiation. Pacificateur entre deux forces de la nature. Pierres qui obligent la mer à se calmer, à ralentir pour ne pas frapper et blesser les pieds des collines. Pierres qui évitent que les géants de roche blanche ne laissent tomber leurs rocs directement sur le tissu bleu au risque de le froisser.


"Brighton aura été une transition pour la suite" me souffle mon cher bro Gil. Et si Brighton était cette plage noire?

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jeudi 10 février 2011

Le Poil Blanc

Ce matin, le chiffonnement d’un papier m’a réveillé. C’était ma joue qui écrasait une feuille située sur mon oreiller. Mon intrigue est devenue effroi quand j’ai découvert que le bout de papier était cloué à l’oreiller avec un poignard. C’était une lettre avec une photo ; je les expose ci-dessous.

Cher David,
Je suis le poil blanc de ta barbe et ceci est un ultimatum. Je m’exprime au nom de l’APBE (Association des Poils Blancs Exilés). J’ACCUSE, les autres poils de m’imposer une ségrégation qui transforme ma vie en un enfer. J’en ai marre de l’apartheid auquel je suis soumis. Chaque jour, je me réveille entouré de poils noirs, chaque jour plus grand et plus hargneux. Ils me regardent mal, m’insultent, me chantent des chansons de Tribal King.
Si des mesures ne sont pas prises pour remédier à cette situation d’abus de position dominante, j’annonce des représailles. Je promets que si rien ne change, je me reproduirai afin d’envahir chaque parcelle de ta mâchoire ; je signerai un pacte avec les deux cheveux blancs disposé sur ton crâne pour, ensemble, donner naissance à un mouvement révolutionnaire avec pour objectif, l’instauration d’un Reich de 1000 ans sur toute ton anatomie. Ci-joint, tu trouveras une photo afin que tu puisses apprécier la situation démographique dans laquelle je me trouve. J’exige la protection diplomatique, un futur meilleur et 42 billions d’euros en billets de 5 et 10.

À bon entendeur, salut.

Le Poil Blanc de ta barbe.



Oui mes amis, j’étais aussi surpris que vous. Je me suis levé, dirigé vers la salle de bain et, effectivement, le poil blanc rebelle était bien là. Sur un ton conciliateur, je lui ai expliqué que je comprenais sa préoccupation ; qu’hier j’ai vécu la même expérience dans une discothèque latino-américaine : entre salsa, reggaeton et autres, je me sentais comme lui entre tous ces poils durs et noirs. Je lui ai annoncé que j’analyserai ses exigences, que je ferai tout mon possible afin de trouver une solution pacifique au conflit. Mais Gillette Mach 3 a débarqué et tué toute négociation. Ainsi va la vie mes amis, il faut couper court à toute tentative de révolution ; comme me l’a susurré mon cher Mubarak (adulé Président d’Egipte).

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mardi 8 février 2011

Patata Corazón

Esta es la historia de una patata con forma de corazón.
Nació con forma de puño cerrado, pero el roce con la patata situada a su lado en la cesta le fue cambiando su aspecto. Al principio, era reacia a todo contacto. Un puño de acero. Una piedra fría. Pero con el tiempo, esa piedra, por entonces verde, empezó a ablandarse. Su color tornó rosado y sus días se acortaron. Las horas pasaban volando cuando la patata de sus sueños se mostraba propensa a conversar. Nuestra querida papa se olvidaba de que creció enterrada, de que su juventud la pasó de un lado para otro, sacudida, golpeada, manoseada. Junto a su amada, el pasado parecía no tener ayer y el futuro se conjugaba en presente.

El 26 de noviembre de 1992, la patata adoptó su forma definitiva; la de un corazón. Esa era su manera de declararle su amor a su vecina. Esta se emocionó y se quedó un momento callada. Al coger su respiración para darle contestación a la patata valiente, una mano se acercó a la cesta. Los dedos fríos e insulsos palparon un par de tubérculos antes de atrapar a nuestra patata romántica. Esta se levantó por los aires, abandonado el que fuera hasta entonces su paraíso artificial. El cocinero bigotudo y de panza hinchada le arrancó la piel a cuchillazos para acabar haciéndola pedazos. Nuestra querida patata pensaba que su último gran salto sería el de declararle su amor a su querida; pero resulta que su último salto sería a una sartén.

Y nunca sabremos lo que a punto estuvo de contestarle su amada antes de la tragedia.


Patata Corazón R.I.P. (1992-1992)

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