jeudi 24 décembre 2009

Merry X-Mas folks

Noël. Et voilà, nous y sommes. L'époque de l'année où le plus de déguisements sont vendus. Je pense d'ailleurs qu'il faudrait renommer cette fête. "Pré-Carnaval" ou "Carnaval de Fin d'Année". Laissons les créatifs se pencher sur la question. Ils ne cracheront pas sur un quatorzième mois. Le costume qui cartonne cette année est celui du "je-suis-ruiné-mais-avec-le-sourire". Il a subtilisé la première place au champion historique "Je-peux-pas-te-saquer-mais-je-feins-ma-joie-de-te-voir". L'ancien leader a comme avantage qu'il peut se retirer dès le 26 décembre. On le range au placard jusque l'année suivante et nous pouvons vivre le reste tu temps normalement. Sans maquillage, nus et sincères.
L'autre, le néo-leader, c'est plus compliqué. On en souffre ses conséquences encore quelques semaines. C'est un costume qui s'accroche. Mais penser que nous avons fait le bonheur de la Fnac ou autres Mediamarkt, ça soulage. Si c'est le cas, jettez vous par la fenêtre s'il vous plais.

Un autre nom pour la Noël - car après 2000 ans, la marque commence à s'user - pourrait être "La Saint Bayer" ou "Saint Glaxo". Tous deux sont les pères respectifs de Rennie et Gaviscon. Les deux sponsors de ces fêtes.

Enfin, joyeux Noël a tous et pas de pitié pour votre estomac :)


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mardi 15 décembre 2009

EP n°10 : Un banc, un paysage

Partout où je pose mon regard, tu es présente. D’une manière ou d’une autre, tu résistes à la chasse déclarée par ma raison. Tu usurpes tous les éléments du paysage. Peu importe leur nature. Tu insuffles vie aux banalités inertes. Tu vernis les peintures ternes et poussiéreuses. Assis sur un banc du Port Vell, je contemple la Barceloneta. Tu es partout.

Tu es l’air. Frais sans être froid. Tu balances les feuilles mais ne les secoues pas. Parfois même, tu sembles avoir disparu. Tout est immobile. Une bougie pourrait se confondre avec une photographie tant ton absence la paralyse.

Tu es le reflet lumineux des lampadaires sur l’eau à mes pieds. Tu ne cesses de zigzaguer rendant ton contour flou. Tu es à la merci d’éléments qui ne dépendent pas de nous. Un bateau, une vague, une ampoule qui rend l’âme. Ta présence est trop instable. J’ai trop de mal à vivre avec cette sensation de dernier souffle permanent.

Tu es cette étendue d’eau sous mes yeux. Comme une feuille de papier, tu es calme mais laisse sentir qu’à tout moment tu peux te froisser et devenir dangereuse ; surtout envers ta propre personne. Tous en profitent pour dessiner sur ta peau blanche mais personne ne cherche à savoir pourquoi en dessous, tout est si noir. Pourquoi l’obscurité de ton abysse est si dense ?

Tu es l’horloge au sommet de cette tour au beau milieu du port. Vestige du passé, ta construction antique brille parmi les ossatures de verre. Ta noblesse et ton élégance sont soulignés par ton cadran romain et ta structure en pierre.

Tu es la lune. Cachée derrière d’épais nuages ; impossible de percevoir quel est ton état aujourd’hui. En journée, les cumulus épargnent le soleil. La nuit, ils n’ont aucune pitié pour ta blancheur immaculée.



La brise a maintenant totalement disparue. Les images sur l’eau sont plus nettes. Je parviens même à percevoir l’heure sur le reflet de l’horloge. Les mouettes ont décidé de ne pas rompre la quiétude de l’eau. Les feuilles sont allées se coucher. Tout comme le froid.

Un moustique vient me piquer sur le doigt. Mon portable vibre. Un SDF vient prendre ses quartiers derrière moi. Des touristes piétinent mon évasion. Me voilà réveillé. Atterrissage calamiteux à l’aéroport de la certitude. À mon retour, le froid n’est plus sur ma peau mais à l’intérieur. Je suis éventré par une multitude de courants d’aires ; conséquence du vide qui me rempli. Je me sens sombre et glacé comme les fonds marins décris plus haut. Le cuire de mon blouson, la laine de mon écharpe ne peuvent rien. Ce froid n’est vulnérable qu’à ta présence. Déclarons lui la guerre.


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vendredi 11 décembre 2009

No cheese? No future!

Le jour où 27 cravates (parmi lesquelles, quelques tailleurs) se mettent d'accord pour octroyer 7.2 milliards d'euros aux pays pauvres, afin d'aider ceux-ci à lutter contre le réchauffement climatique.
Le jour où Johny allume le feu du coma artificiel
Le jour où Obama reçoit le prix Nobel de la guerre
La jour où, à Liège, un gardien de but a joué aux héros de dernière minute
Le jour où Copenhague déclare son ambition de baisser de 1.5°c le chauffage de la terre
Le jour où une femme policier de Paris déclare que se freins ne répondaient plus; après avoir écrasé une femme sur un passage protégé du 5ème
Le jour où Facebook viole un peu plus notre intimité; cette fois ci en se faisant passer pour notre ange gardien

Ce jour là, c'est le jour où j'apprends que le Whopper ne contient pas de fromage.
Ce jour là, c'est mon 22 décembre 2012 à moi
Cette info n'apparait dans aucun quotidien
Ce jour là, c'est le jour où en la presse j'ai perdu toute foi





El día en que 27 estrellas de rock vestidas de Boss e Yves Saint Laurent se ponen de acuerdo para aportar 7.2 mil millones de euros a los países pobres, para ayudarlos a luchar contra el cambio climático
El día en el que la Conferencia Episcopal equipara el aborto a la pedofilia
El día en que Obama recibe el Nobel de la guerra
El día en que la huelga de hambre se convierte en herramienta de presión para ver a Almodóvar ataviado con un horrible cárdigan beis
El día en que Copenhague quiere que bajemos la calefacción terrestre de 1.5°c
El día en el que el avión militar más grande del mundo despega desde Sevilla con las letras aún por pagar
El día en que facebook nos la mete un poquito más doblada, haciéndose pasar ademas por nuestro angel de la guardia

Ese día, es el día en el que descubro que el Whopper no lleva queso
Ese día es mi 22 de diciembre del 2012
Esa noticia no aparece en ninguna portada
Este es el día, en que perdí la fe en la prensa.

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vendredi 4 décembre 2009

Madrugón a las 11.43am part II

Previously on Madrugón a las 11.43am

Despertar. Aburrido. Escribir. Chorradas. 11.43am. Quedada. Erasmus. Laptop. Fiesta. Alcohol. Catástrofe. Ciego. Resaca. Hecatombe. Muerte. Amsterdam. Quesos. Retorno. Power ON. Clave. OK. Word. Prueba. DRAMA...


Oh!!! Dios!!! La única tecla que se resiste a funcionar es la "H". Todas las demás, me miraron, contemplaron mi cara de Teckel sin patas y decidieron seguir operando como hasta entonces. Pero la hache oooh maldita hache. Tengo la sensación de hacer vodoo del barato. Pincho y pincho sobre el botón pero la pantalla no reacciona. El cursor sigue parpadeando impávido. Soberbio e impasible ante la posibilidad creciente de un ataque de nervios. de mi parte "Pero tampoco es para tanto David, es solo la hache, podía haber sido peor!" peor? Que le diera por mandar correos con eslógans nazis a todos mis contactos? Que se pusiera a bajar porno zoófilo? O peor!!! Discos de David De María!!!. La hache es muy importante copón! Sobre todo en castellano e inglés! Sobre todo cuando estás a punto de iniciar la redacción de tu tesis de fin de carrera! Sobre todo cuando entras en una endad, en la que el escribir en plan sms ya no cuela.

Así que desde entonces, utilizo un teclado inalámbrico. Si vives estable en un sitio, no hay problema. El problema es cuando, como yo, sufres del síndrome "Crazy Passport", que no te deja estar en un ciudad más de X meses. Porque una cosa es desplazarte con un portatil de 3kg y un tamaño relativamente práctico; otra es andar con un teclado tipo Nacho Cano.

Amo mi portátil Acer pero odio Window Vista y el teclado "hacheless". Así que desde hoy, queda abierta la cuenta bancaria para recibir vuestras donaciones. Los fondos recaudados serán invertidos exclusivamente en el laptop de mis sueños. Si sobra dinero... a lo mejor reparto algo.



IBAN: ES02 2258 9987 4456 3321 1596
BIC: OGTBANK

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jeudi 3 décembre 2009

Madrugón a las 11.43am

Me apetecía escribir. Simplemente escribir. Sin saber sobre qué. Este texto es un pan recién sacado del horno. No sé si estará bastante cocido, quemado, demasiada levadura. No sé nada. Por no saber, no sé ni de lo que voy hablar dentro de tres líneas. Este texto estará lleno de faltas, de ortografía y de estilo, de punctuación y de gramática. Cuando acabe de redactar, le daré a "Publicar" sin repasar lo que acabo de escribir. Vulneraré la primera ley de todo escritor y/o periodista (sí, a veces son la misma persona... a veces). Me da igual. Hoy Barcelona está cubierta por nubes. No es un día normal. Pues este tocho tampoco lo será. Solo sé que quiero ejercitar mis dedos sobre este teclado Logitech.

Por cierto, sabéis por qué escribo sobre un teclado inalámbrico? Hace más de un año, organicé una quedada Erasmus en mi casa, en Bruselas. Durante las noches de fiesta, había dispuesto mi laptop fuera del alcance de copas y otras botellas. Pues resulta que el portátil no estaba lo suficientemente alejado y alguien - me acuerdo muy bien de quién era, lo que no sé, es si era yo u otra persona - se dio el gustazo de derramar... agua (dejémoslo en agua) sobre mi, hasta entonces, inmaculado Acer. A partir de ese momento no me acuerdo de gran cosa.

El tren de la memoria vuelve a las vías al día siguiente. Cuando abro el portátil y siento un "crack". El teclado parece el suelo de un Burger King. Mis dedos se quedan pegados a cada letra. Sí, suena muy poético pero en ese momento, la única poesia que pasaba por mi cabeza era "Los Dos Minutos del Odio" de Orwell. Al principio no se enciende. Como para el artículo sobre mi iPod en un anterior post, contemplé mi vida en diapositivas. Después de un buen rato intentándolo, arrancó. Ahora, es la zona oeste del teclado quien no quiere despertar. Eso da lugar a una escena muy Monty, ahí estaba yo con un secador de pelo, haciéndole el brushing a mi querido Aspire 5672WLMi (el "i" se lo han puesto por "inteligente" parece, no por "impermeable"...). Esa tarde, teníamos previsto ir a Amsterdam hasta la noche siguiente. Así que me fui, dejando mi húmedo y ébrio laptop secando en medio del salón. En Amsterdam, he de reconocer que me acordé más bien poco de aquel acontecimiento. Estaba más ocupado digiriendo mi primer Malevitch (museo VanGogh) y unos postres típicos de la zona del triple X. Unos quesos muy ricos (bueno... vale, no eran quesos, pero estaban muy ricos igualmente).

Al llegar de nuevo a Bruselas me enfrenté a mi pesadilla. Consigo entrar la clave para acceder a Windows Vista (te odio). Bien! Todo parece funccionar pese al olor a satanás que se escapa del disco duro (Satanás es el nombre de un alcool traído directamente desde Israel). Abro Word para probar todas las letras. Empiezo. A Z E R T... hasta llegar a... OH NO!!! DIOS MÍO!!! DRAMA!!! TRAGEDIA!!!! Los niños y las mujeres primero!!! No hay chalecos salvavidas suficientes!!! Hay que mandar a Bruce Willis a destruir ese meteorito!!! Donde está Chuck Norris?!!! WTF!!!



El final... después de la publicidad :)

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