lundi 20 avril 2009

And I'll get along with you

Il y a des moments, comme ça le soir, où on avait prévu de regarder un film en screener ou un épisode de notre série préférée fraichement atterrie sur notre disque dur depuis Bitcomet. Mais tout d'un coup, Youtube se croise sur notre chemin et la soirée est chamboulée par ce saboteur de rails cybernétique plus communément appelé "liens hypertextes".
Donc hier je m'apprêtais à enchainer mon deuxième épisode de Madmen quand j'ai commencé à rebondir de vidéo en vidéo sur Ton Tube. Et là je suis tombé sur une petite perle qui m'a tout de suite enchanté. Une vidéo d'un jeune Steeve de Philadelphie sur fond de "You Only Live Once" des Strokes. Mise à part que ce mec à une garde robe plus grande que celle de Paris Hilton et Kate Moss réunies, je trouve la vidéo vraiment géniale et en accord parfait avec l'esprit perturbé, indécis et inquiet de la chanson. Je vous laisse aussi sa page Youtube et son site où vous pouvez trouver plein de vidéos sympa ou qui, tout simplement, cartonnent.

Et voici la vidéo qui m'a fait sourire après une longue journée de taff.




Bon, inutile de dire que cette chanson est une de mes préférées du quintette new-yorkais. Je me suis laissé conduire dans un bus rouge à double étage sur les routes cafouillées des plateformes de vidéo online. Et voici la version alternative qui m'a donné le plus envie de retrouver ma guitare (je joue comme un chat avec des moufles, mais ce qui compte, c'est la sensation de produire quelque chose avec ses doigts). Ok, je trouve aussi que souvent, on use et abuse du ukulélé mais là, je suis grand fan (jusqu'à ce qu'il branche l'ampli).




Et enfin, la dernière vidéo pour aujourd'hui. La genèse du morceau mentionné et re-mentionné plus haut. "I'll Try Anything Once", qui est en fait la version démo (donc de base) de YOLO (terme utilisé par les fans strokiens pour désigner You Only Live Once*). Je suis tout simplement accro à la voix nonchalante et désespérée, aux paroles relativistes et clairvoyantes et à la musique nous faisant traverser une ville dans un taxi. On y voit des gens, des centaines de gens sur les trottoirs, dans les cafés, aux comportements plus ou moins classable selon quelques critères communs. On se dit qu'on ne fait pas partie de cette masse parce qu'on recherche quelque chose d'autre. Quelque chose que les autres n'ont pas. Mais ce quelque chose, tout le monde le veut. Conclusion, nous sommes tous pareils.



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samedi 18 avril 2009

EP n°2

Hoy quiero dejar un texto que escribí un día que me enseñaron fotos de una fiesta en la que yo no estaba. Lo que parece un momento de risas y entretenimiento, se puede convertir en un auténtico suplicio. Con la explosión de las redes sociales, esa situación se ha multiplicado hasta restarle transcendencia. Hablo de cuando te gusta alguien y ves fotos de una fiesta.

Jugué a la ruleta rusa emocional 2.0. Mis miedos no se confirmaron pero han aumentado su credibilidad. Mirar las fotos de una noche en la que el alcohol era una invitado más , es dispararse en el corazón con un revolver cuya recámara ha sido cargada por el destino. Pinchamos en "siguiente" como si apretáramos el gatillo. En cualquier momento la bala puede salir disparada matando así nuestras ilusiones y esperanzas. Algunos disparos parecen propulsar pétalos de flores. Otros en cambio son más dolorosos sin ser definitivos. Dañan pero no matan. Anuncian una muerte inminente pero no actúan. Cada cliché positivo mantiene en vida el utopista sueño de guardar una mano posada sobre nuestro futuro. Cada píxel negativo me aleja un poco más de ti. Intento prepararme para el día en que la cara de libro coloque una bala en la siguiente recámara y mate para siempre la causa de uno de mis grades arrepentimientos, tú.



Aujourd'hui je voudrais poster un texte sur un sujet d'actualité depuis que les appareils photos existent et surtout depuis que les réseaux sociaux on fait irruption dans nos vies de débauches. Un texte sur cet inconfortable moment qu'est le visionnage de photos d'une soirée à laquelle a participé une personne qui nous plait. À cette soirée, se sont bien sur invité Jack Daniel's, Vladimir Eristoff et Samantha Negrita.

J'ai joué à la roulette russe émotionnelle. Mes craintes ne se sont pas confirmée mais se sont crédibilisées. Regarder les photos d'une soirée où l'alcool était un invité de plus, c'est comme se tirer dans le coeur avec un revolver con les chambres ont été chargées par le destin. On clique sur "suivant" comme on appuie sur la gâchette. À tout instant une balle peut partir tuant ainsi mes illusions d'un coup sec. Certains tirs semblent porter des pétales de roses tant ils soulagent et font du bien. D'autres en revanche, sont plus corrosifs dans être pour autant définitifs. Ils font mal mais ne tuent pas. Ils sont annonciateurs d'une mort proche mais ne nous mènent pas encore face à Saint Pierre. Chaque cliché positif maintient en vie l'utopiste souhait de garder une main posée sur le futur. Chaque vision négative t'éloigne une peu plus de moi. Je redoute le jour où la Face de Livre posera une balle dans la chambre suivante et en finira une bonne fois pour toute avec ce petit être caché au plus profond de moi qui alimente en oxygène cette petite flamme qui brule encore pour toi.


Look what youve done - Jet

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vendredi 17 avril 2009

"Pourquoi on court? Je sais pas mais continue!"

Je vous laisse aujourd'hui avec une vidéo surprenante. Il y a quelques semaines, lors du casting new-yorkais de l'émission "America's Next Top Model", une catastrophe a été frôlée. Sur le trottoir, des centaines d'aspirantes à devenir mannequin faisaient la queue quand tout à coup, une voiture passant près de la foule se met à fumer. Le moteur était en pleine surchauffe. Le problème typique que n'importe qui peut trouver sur les bouchons lors des départs en vacances d'été. Sauf que là, nous nous trouvons à NY et qu'une des personnes présente dans la file n'a rien trouvé de mieux que crier: "Une bombe!! Il y a une bombe". L'hystérie collective s'est propagée en quelques secondes et la suite, voyez vous-même.



Aquí os dejo un video bastante sorprendente y representativo del estado actual de miedo y paranoia de nuestra sociedad. Hace un par de semanas, durante el casting neo-yorkino del programa "America's Next Top Model", se rozó una tragedia. En la calle hacian cola centenares de chicas para acceder al casting cuando derrepente, pasa un coche que estaba sobrecalentado y empieza a echar humo. Lo típico cuando subes a Covadonga en pleno mes de agosto cuando guiris y vacas, deciden consensuar un monumental atasco. Sólo que aquí, nos encontramos en NY y a algunas personas no se les ocurió nada mejor que empezar a gritar "Una bombe!!! una bomba". La locura colectiva se propagó en questión de segundos provocando una avalancha humana.

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jeudi 2 avril 2009

Ed's paranoias (EP) n°1

A veces, Edgar, en la soledad de su habitación, piensa. A veces le da por coger un boligrafo y plasmar esas ideas sobre el papel. A veces me las manda. A veces me llegan. Pero siempre las leo. Porque aunque sea un perro con wayfarer blancas, se merece que sus escritos sean leídos.

A dos centímetros de tus dos finos y resbaladizos pimientos rojos pero a años luz de tu corazón. Nunca he estado tan lejos y a la vez tan cerca. 38 intentos, 38 botellas al mar, 38 palomas mensajeras. 38 cordeles mal atados, 38 corchos fisurados, 38 fracasos. El amor en código binario, On/OFF, por intermitencia. Un dia todo, al siguiente nada.
Este orgullo, combustible inagotable, fuente generosa de fuerza para llevar a cabo ciertas tareas, se convierte en mi peor enemigo a la hora de afrontar esta piscina de agua turbia. Como un virus que afecta al frente en plena guerra, reduce a la nada los esfuerzos de los exploradores. Sin fuerzas, deambulando por un campo arrasado por la duda, andando sin saber donde se encuentra el enemigo, me paro a medio camino entre la cobardía y la heroicidad. Blanco perfecto para los francotiradores del corazón rival. Estos me retiran la vida con la misma arma que en mis anteriores muertes. Pequeña munición, la más pequeña que existe en el mercado armamentístico del amor. Suficiente para que mis rodillas besen el suelo, para que acabe abrazando la tierra como si fuera mi tabla de salvación. El arrepentimiento como única pala para escavar mi propia tumba, sobre mi epitafio: "Esta ambigüedad me ha matado, tu persona me ha resucitado". Un ciclo acompasado que se acabará el día en el que suene el dramático "Tenemos que hablar!".



Parfois Edgar, dans la solitude de sa chambre, pense. Parfois, il prend un crayon et copies ses idées sur du papier. Parfois ils me les envoie. Parfois ils me parviennent. Mais toujours, je les lis. Parce que même si c'est un chien portant des lunettes blanches, ses écrits méritent d'être lu. Même si pour ceux-ci, mes yeux ne sont qu'une escale pour la destination finale qui est la corbeille à papier.

À deux centimètres de tes deux piments rouges mais à des années lumières de ton coeur. Je n'ai jamais été aussi loin de toi tout en étant aussi près. 38 tentatives, 38 bouteilles à la mer, 38 pigeons voyageurs. 38 ficelles mal serrées, 38 bouchons fissurés, 38 échecs. L'amour en chiffres binaires, en ON/OFF, par intermittence. Un jour tout, le suivant rien.
Cet orgueil, combustible inépuisable, source généreuse de force pour accomplir certaines tâches, se convertit en mon pire ennemi lorsqu'il s'agit de se jeter dans cette piscine d'eau trouble. Comme un virus touchant le front en pleine guerre, il réduit à néant les efforts des éclaireurs. Déforcé, trainant mon corps et perdu sans savoir vers où me diriger, je m'arrête à mi chemin. sur ce terrain vague dévasté par le doute, les demi-mots et les demi-gestes. Je me convertis en cible parfaite pour les tireurs d'élite du coeur adverse. Ceux-ci me retirent la vie avec la même arme que les précédentes fois. Une petite munition, la plus petite qui soit, mais suffisante pour que mes rotules embrassent la terre rouge. Le regret comme seule pelle pour creuser ma propre tombe, sur mon épitaphe: "Cette ambigüité m'a tué, ta personne m'a ressuscité". Un cycle régulier qui s'achèvera le jour du dramatique "Il faut qu'on parle!".



last of the english roses -

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