jeudi 24 décembre 2009

Merry X-Mas folks

Noël. Et voilà, nous y sommes. L'époque de l'année où le plus de déguisements sont vendus. Je pense d'ailleurs qu'il faudrait renommer cette fête. "Pré-Carnaval" ou "Carnaval de Fin d'Année". Laissons les créatifs se pencher sur la question. Ils ne cracheront pas sur un quatorzième mois. Le costume qui cartonne cette année est celui du "je-suis-ruiné-mais-avec-le-sourire". Il a subtilisé la première place au champion historique "Je-peux-pas-te-saquer-mais-je-feins-ma-joie-de-te-voir". L'ancien leader a comme avantage qu'il peut se retirer dès le 26 décembre. On le range au placard jusque l'année suivante et nous pouvons vivre le reste tu temps normalement. Sans maquillage, nus et sincères.
L'autre, le néo-leader, c'est plus compliqué. On en souffre ses conséquences encore quelques semaines. C'est un costume qui s'accroche. Mais penser que nous avons fait le bonheur de la Fnac ou autres Mediamarkt, ça soulage. Si c'est le cas, jettez vous par la fenêtre s'il vous plais.

Un autre nom pour la Noël - car après 2000 ans, la marque commence à s'user - pourrait être "La Saint Bayer" ou "Saint Glaxo". Tous deux sont les pères respectifs de Rennie et Gaviscon. Les deux sponsors de ces fêtes.

Enfin, joyeux Noël a tous et pas de pitié pour votre estomac :)


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mardi 15 décembre 2009

EP n°10 : Un banc, un paysage

Partout où je pose mon regard, tu es présente. D’une manière ou d’une autre, tu résistes à la chasse déclarée par ma raison. Tu usurpes tous les éléments du paysage. Peu importe leur nature. Tu insuffles vie aux banalités inertes. Tu vernis les peintures ternes et poussiéreuses. Assis sur un banc du Port Vell, je contemple la Barceloneta. Tu es partout.

Tu es l’air. Frais sans être froid. Tu balances les feuilles mais ne les secoues pas. Parfois même, tu sembles avoir disparu. Tout est immobile. Une bougie pourrait se confondre avec une photographie tant ton absence la paralyse.

Tu es le reflet lumineux des lampadaires sur l’eau à mes pieds. Tu ne cesses de zigzaguer rendant ton contour flou. Tu es à la merci d’éléments qui ne dépendent pas de nous. Un bateau, une vague, une ampoule qui rend l’âme. Ta présence est trop instable. J’ai trop de mal à vivre avec cette sensation de dernier souffle permanent.

Tu es cette étendue d’eau sous mes yeux. Comme une feuille de papier, tu es calme mais laisse sentir qu’à tout moment tu peux te froisser et devenir dangereuse ; surtout envers ta propre personne. Tous en profitent pour dessiner sur ta peau blanche mais personne ne cherche à savoir pourquoi en dessous, tout est si noir. Pourquoi l’obscurité de ton abysse est si dense ?

Tu es l’horloge au sommet de cette tour au beau milieu du port. Vestige du passé, ta construction antique brille parmi les ossatures de verre. Ta noblesse et ton élégance sont soulignés par ton cadran romain et ta structure en pierre.

Tu es la lune. Cachée derrière d’épais nuages ; impossible de percevoir quel est ton état aujourd’hui. En journée, les cumulus épargnent le soleil. La nuit, ils n’ont aucune pitié pour ta blancheur immaculée.



La brise a maintenant totalement disparue. Les images sur l’eau sont plus nettes. Je parviens même à percevoir l’heure sur le reflet de l’horloge. Les mouettes ont décidé de ne pas rompre la quiétude de l’eau. Les feuilles sont allées se coucher. Tout comme le froid.

Un moustique vient me piquer sur le doigt. Mon portable vibre. Un SDF vient prendre ses quartiers derrière moi. Des touristes piétinent mon évasion. Me voilà réveillé. Atterrissage calamiteux à l’aéroport de la certitude. À mon retour, le froid n’est plus sur ma peau mais à l’intérieur. Je suis éventré par une multitude de courants d’aires ; conséquence du vide qui me rempli. Je me sens sombre et glacé comme les fonds marins décris plus haut. Le cuire de mon blouson, la laine de mon écharpe ne peuvent rien. Ce froid n’est vulnérable qu’à ta présence. Déclarons lui la guerre.


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vendredi 11 décembre 2009

No cheese? No future!

Le jour où 27 cravates (parmi lesquelles, quelques tailleurs) se mettent d'accord pour octroyer 7.2 milliards d'euros aux pays pauvres, afin d'aider ceux-ci à lutter contre le réchauffement climatique.
Le jour où Johny allume le feu du coma artificiel
Le jour où Obama reçoit le prix Nobel de la guerre
La jour où, à Liège, un gardien de but a joué aux héros de dernière minute
Le jour où Copenhague déclare son ambition de baisser de 1.5°c le chauffage de la terre
Le jour où une femme policier de Paris déclare que se freins ne répondaient plus; après avoir écrasé une femme sur un passage protégé du 5ème
Le jour où Facebook viole un peu plus notre intimité; cette fois ci en se faisant passer pour notre ange gardien

Ce jour là, c'est le jour où j'apprends que le Whopper ne contient pas de fromage.
Ce jour là, c'est mon 22 décembre 2012 à moi
Cette info n'apparait dans aucun quotidien
Ce jour là, c'est le jour où en la presse j'ai perdu toute foi





El día en que 27 estrellas de rock vestidas de Boss e Yves Saint Laurent se ponen de acuerdo para aportar 7.2 mil millones de euros a los países pobres, para ayudarlos a luchar contra el cambio climático
El día en el que la Conferencia Episcopal equipara el aborto a la pedofilia
El día en que Obama recibe el Nobel de la guerra
El día en que la huelga de hambre se convierte en herramienta de presión para ver a Almodóvar ataviado con un horrible cárdigan beis
El día en que Copenhague quiere que bajemos la calefacción terrestre de 1.5°c
El día en el que el avión militar más grande del mundo despega desde Sevilla con las letras aún por pagar
El día en que facebook nos la mete un poquito más doblada, haciéndose pasar ademas por nuestro angel de la guardia

Ese día, es el día en el que descubro que el Whopper no lleva queso
Ese día es mi 22 de diciembre del 2012
Esa noticia no aparece en ninguna portada
Este es el día, en que perdí la fe en la prensa.

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vendredi 4 décembre 2009

Madrugón a las 11.43am part II

Previously on Madrugón a las 11.43am

Despertar. Aburrido. Escribir. Chorradas. 11.43am. Quedada. Erasmus. Laptop. Fiesta. Alcohol. Catástrofe. Ciego. Resaca. Hecatombe. Muerte. Amsterdam. Quesos. Retorno. Power ON. Clave. OK. Word. Prueba. DRAMA...


Oh!!! Dios!!! La única tecla que se resiste a funcionar es la "H". Todas las demás, me miraron, contemplaron mi cara de Teckel sin patas y decidieron seguir operando como hasta entonces. Pero la hache oooh maldita hache. Tengo la sensación de hacer vodoo del barato. Pincho y pincho sobre el botón pero la pantalla no reacciona. El cursor sigue parpadeando impávido. Soberbio e impasible ante la posibilidad creciente de un ataque de nervios. de mi parte "Pero tampoco es para tanto David, es solo la hache, podía haber sido peor!" peor? Que le diera por mandar correos con eslógans nazis a todos mis contactos? Que se pusiera a bajar porno zoófilo? O peor!!! Discos de David De María!!!. La hache es muy importante copón! Sobre todo en castellano e inglés! Sobre todo cuando estás a punto de iniciar la redacción de tu tesis de fin de carrera! Sobre todo cuando entras en una endad, en la que el escribir en plan sms ya no cuela.

Así que desde entonces, utilizo un teclado inalámbrico. Si vives estable en un sitio, no hay problema. El problema es cuando, como yo, sufres del síndrome "Crazy Passport", que no te deja estar en un ciudad más de X meses. Porque una cosa es desplazarte con un portatil de 3kg y un tamaño relativamente práctico; otra es andar con un teclado tipo Nacho Cano.

Amo mi portátil Acer pero odio Window Vista y el teclado "hacheless". Así que desde hoy, queda abierta la cuenta bancaria para recibir vuestras donaciones. Los fondos recaudados serán invertidos exclusivamente en el laptop de mis sueños. Si sobra dinero... a lo mejor reparto algo.



IBAN: ES02 2258 9987 4456 3321 1596
BIC: OGTBANK

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jeudi 3 décembre 2009

Madrugón a las 11.43am

Me apetecía escribir. Simplemente escribir. Sin saber sobre qué. Este texto es un pan recién sacado del horno. No sé si estará bastante cocido, quemado, demasiada levadura. No sé nada. Por no saber, no sé ni de lo que voy hablar dentro de tres líneas. Este texto estará lleno de faltas, de ortografía y de estilo, de punctuación y de gramática. Cuando acabe de redactar, le daré a "Publicar" sin repasar lo que acabo de escribir. Vulneraré la primera ley de todo escritor y/o periodista (sí, a veces son la misma persona... a veces). Me da igual. Hoy Barcelona está cubierta por nubes. No es un día normal. Pues este tocho tampoco lo será. Solo sé que quiero ejercitar mis dedos sobre este teclado Logitech.

Por cierto, sabéis por qué escribo sobre un teclado inalámbrico? Hace más de un año, organicé una quedada Erasmus en mi casa, en Bruselas. Durante las noches de fiesta, había dispuesto mi laptop fuera del alcance de copas y otras botellas. Pues resulta que el portátil no estaba lo suficientemente alejado y alguien - me acuerdo muy bien de quién era, lo que no sé, es si era yo u otra persona - se dio el gustazo de derramar... agua (dejémoslo en agua) sobre mi, hasta entonces, inmaculado Acer. A partir de ese momento no me acuerdo de gran cosa.

El tren de la memoria vuelve a las vías al día siguiente. Cuando abro el portátil y siento un "crack". El teclado parece el suelo de un Burger King. Mis dedos se quedan pegados a cada letra. Sí, suena muy poético pero en ese momento, la única poesia que pasaba por mi cabeza era "Los Dos Minutos del Odio" de Orwell. Al principio no se enciende. Como para el artículo sobre mi iPod en un anterior post, contemplé mi vida en diapositivas. Después de un buen rato intentándolo, arrancó. Ahora, es la zona oeste del teclado quien no quiere despertar. Eso da lugar a una escena muy Monty, ahí estaba yo con un secador de pelo, haciéndole el brushing a mi querido Aspire 5672WLMi (el "i" se lo han puesto por "inteligente" parece, no por "impermeable"...). Esa tarde, teníamos previsto ir a Amsterdam hasta la noche siguiente. Así que me fui, dejando mi húmedo y ébrio laptop secando en medio del salón. En Amsterdam, he de reconocer que me acordé más bien poco de aquel acontecimiento. Estaba más ocupado digiriendo mi primer Malevitch (museo VanGogh) y unos postres típicos de la zona del triple X. Unos quesos muy ricos (bueno... vale, no eran quesos, pero estaban muy ricos igualmente).

Al llegar de nuevo a Bruselas me enfrenté a mi pesadilla. Consigo entrar la clave para acceder a Windows Vista (te odio). Bien! Todo parece funccionar pese al olor a satanás que se escapa del disco duro (Satanás es el nombre de un alcool traído directamente desde Israel). Abro Word para probar todas las letras. Empiezo. A Z E R T... hasta llegar a... OH NO!!! DIOS MÍO!!! DRAMA!!! TRAGEDIA!!!! Los niños y las mujeres primero!!! No hay chalecos salvavidas suficientes!!! Hay que mandar a Bruce Willis a destruir ese meteorito!!! Donde está Chuck Norris?!!! WTF!!!



El final... después de la publicidad :)

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lundi 30 novembre 2009

EP n°9: Lluvia Seca

¿Por qué me cuesta tanto escribir acerca de este viaje ? Yo que pensaba que iba a ser un aluvión de inspiración. Un torrente de tinta sobre el desierto de mis páginas en blanco. Lo que los mercenarios del alma llaman “Brainstorming ultraproductivo”. Pues al final nada. Res. Pese a perderme por la tierra de la lluvia, mis valles de lira se quedaron secos. Sus campos, de costumbre fértiles, se tornaron áridos.

Detecté 1001 detalles. 1001 elementos característicos que forman estos paisajes. Los apuntaba según chocaban contra mi ingenio. Pero me parece irrisorio; insuficiente con lo que se merece este sitio. Lo que suele insuflar vida a mis falanges son las musas de carne y vidrio. Estas me resultan frívolas cuando llego aquí. Escribir sobre ellas bajo la atenta y severa mirada del misterio que rodea este lugar, me parece indecente. Este decorado no está hecho para actrices tan efímeras como sus historias.

El dramatismo y la melancolía que rodean estos lares, incrementan el peso de mi pluma. A mis dedos les cuesta hacerla bailar al mismo ritmo que lo hacen las futilidades urbanas, sienten demasiado respeto a las ancianas y ásperas manos que moldean el ambiente de esta región.
Ahora entiendo mejor porqué los grandes escritores de este país son de aquí. Hay algo en el aire, una pureza, un minimalismo rural que obliga al autor a explorar los lugares más recónditos de su imaginación. Los aficionados se quedan en el camino. Páginas vírgenes. Castillos impenetrables.
Me cuesta tanto escribir sobre Galicia porque nunca podré regalarle lo que en realidad se merece.



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samedi 21 novembre 2009

2012 avant l'heure?

11.37, le drame. Pendant quelques secondes, le temps s'est arrêté. Les feuilles ont cessé de tomber, clouées à leurs branches par le marteau de la peur. Le soleil s'est mis à l'abri derrière d'épais nuages. La pluie a boycotté la terre. L'oxygène a décampé me laissant seul avec l'air immaculé.

Il est 11.28am. Ma chambre plein sud est sur le point de recevoir ses premiers rayons de soleil de la journée. L'odeur du café plane toujours à côté de mon laptop. "Aujourd'hui, je me lève tôt et vais chercher cette satanée entrée pour Muse!". C'est ce que je me suis dis il y a quelques minutes, pour me forcer à me décoller de mon lit.
Tout est prêt. Preuve de paiement, passeport, carte de crédit. Tout pour récupérer mon ticket pour ce qui sera l'épilogue de mes tympans. J'attrape mes clés, enfile mes casques et appuie sur une touche de mon iPod pour voir si la batterie tiendra le voyage jusqu'à la Fnac... Je répète. J'appuie sur une touche de mon iPod pour voir si la batterie tiendra le voyage jusqu'à la Fnac!
11.37, mes yeux sont foudroyés par le silence visuel de son petit écran noir. Je réappuie. Rien. Je retire le Jack. Le rebranche. Rien. Je presse les boutons du centre et du haut avec plus de force. Nothing. Je suis habitué à ses petits caprices de star; à ses grève en plein travail; mais pas à ses non-réveil! Il ne m'a jamais fait le coup. Il ne chante pas, ne respire pas. Nada!

À ce moment, je vois ma vie défiler en diapositives. J'y aperçois tous les merveilleux moments que nous avons partagés ensemble. Les surprises que sont mode "aléatoire" m'a offert. Il m'a accompagné dans les grandes réussites et dans les grandes dépressions. Dans les hauts et les bas. Les maux et les pas. Réveille toi! S'il te plait. Pour l'amour du ciel, de la terre ou d'iTunes. Fais moi signe. Crapote quelques notes. Réchauffe mes oreilles d'un léger souffle Peyrousien ou d'un tonnerre libertin. De plus, par les temps qui courent, ce n'est vraiment pas le moment d'envisager un remplaçant à mon iPod chéri. D'accord, le miens a plus de 3 ans. D'accord, le miens est plus gros que ses petits frères. Ok, il n'accepte que 687 chansons. Mais je l'aime. Il m'aime. Il m'aime parce qu'en un quart de seconde, je réalise qu'il s'est suicidé à cause de moi. Il s'est rendu compte que dans mon cœur il y en avait d'autres. Il n'a pas su faire face à la chute de son monopole.



11.37 et 19 secondes, la lumière se fait. Je me sens possédé par l'âme de McGyver. Le docteur Carter (oui, celui d'Urgence) vient aussi de faire un petit coucou. J'ai la lumineuse idée de brancher mon iPod à mon Pc. C'est la dernière chance. Come on my little Vista, ressucite ton meilleur ennemi frappé d'une pomme. Les connecteurs USB se rapprochent. Ils se détestent, mais sont fait pour s'aimer. Pour copuler ensemble et donner naissance à un petit nommé Aimepétrois. Ils sont emboités. Silence. Mouches et moustiques font du surplace devant l'écran toujours noir, eux aussi veulent savoir. "Ne pas déconnecter". Lumière. Bingo. Je le débranche et le voilà reparti. Mon souffle de soulagement fait fuir les insectes qui s'étaient rassemblés, curieux. Je me sens comme un guerrier revenant d'une bataille et à qui sa femme lui retire son armure. Léger, heureux d'être en vie. Vie réelle pour lui, vie musicale pour moi.

Je ne te promets pas de n'aimer que toi, mais je jure de n'écouter que ce qui sort de ton microscopique disque dur.




à mon iPod

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mardi 10 novembre 2009

EP n°8: Tragedia en la Sagrada Familia

Esta es la historia de un suicidio. De una tragedia que no encontrará en nuestro periódico, ni en la página de sucesos, ni en la necrológica. La muerte silenciosa de un ser mudo, que sin embargo, era capaz de gritar verdades como puños. Capaz de hacernos viajar en primera clase hacia la única gran realidad de este mundo, los sueños.

Pasó su vida siendo visto, olido, tocado, analizado, vivido. A veces tirado, estropeado, abandonado como una galleta rancia en el fondo de un armario. Partió almas, corazones y razones. Amó sin esperar nada a cambio. Le traicionaron en cuanto apareció el primer bestseller de turno. Acompañó durante las cansinas horas de avión; en las angustiosas esperas en un hospital; en la frialdad de un tanatorio. Nunca decepcionó. Siempre dispuesto a abrirse y acogernos. Siempre listo para llenar nuestro imaginario desértico con fuentes de sensaciones.

Esta es la historia del suicidio de un libro. Un libro que no aguantó tantas desilusiones; tanta indiferencia. No soportó tanto maltrato; tanto desinterés. Lo que más le dolía, era ser actor pero no poder ir al cine. Hacer viajar, pero estar encadenado su hogar. Su mayor deseo era, un día poder gozar de ojos para poder leer. Para poder disfrutar del conocimiento de una enciclopedia; emocionarse con una novela, informarse con un periódico; soñar con un poema. No. Su vida se resumía a contemplar las reacciones de su lector. Y todo por el tacto. Porque un libro no tiene ojos, tiene alma. Siente cuando nos estremecemos y agarramos más fuerte el papel; cuando nos ablandamos y la humedad conquista nuestras manos. No ve, pero siente.



La decisión estaba tomada: ejecutaría la extrema melancolía. Sólo le faltaba decidir cómo. Tirarse a la Ronda Litoral? A las vías del AVE? No, ya se había sentido lo suficientemente pisoteado por el ser humano. A una hoguera? No, porque un libro incinerado es un ataque terrorista a la cultura. Lo tenía claro. Se tiraría desde lo alto de la Sagrada Familia. Moriría aplastado por su propio peso. Eligió ese lugar por su aspecto inacabado, como el hombre. Porque el ser humano nunca será una obra terminada mientras queden libros por leer.


Texto redactado para el curso de Cálamo&Cran. Enunciado: crear un texto que fomente a lectura. Y como no... yo fui a mi bola :)

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mardi 27 octobre 2009

EP n°7: Declaración de Amor

Porqué me abandonas? Porqué cuando decido encontrarme contigo, tu ausencia enfría el incendio iniciado por la quimera de tu presencia. Siempre apareces en los momentos equivocados. Cuando mis sentidos están a otra cosa. Porqué cuando decido romper por ti, huyes? Acaso me tienes miedo? Miedo a que te domine? Miedo a las consecuencias que pueda conllevar nuestra alianza?

A veces, me gustaría amar a otra. Pero eres la que apareció en mi camino. Eres la piedra que me construye, pero también la que me hace tropezar. Ante ti, me siento impotente. Soy un títere animado por tus caprichos. Diriges mi vida. Me llevas por países donde las fronteras las levanta tu egoísmo. Tu cinismo, muchas veces me incomoda. Tu tenacidad me intimida.
Por la noche, te instalas sobre mi almohada. Utilizas todo tu arsenal para impresionarme. Así, al día siguiente todo me parece pobre y vacuo. Y nada más puede atraerme.

Mi corazón late en una jaula. Tu sadismo le abre la puerta para enseguida, cerrarla de un portazo para que no pueda escaparse. Tu piedad le alimenta, tu crueldad le corta las alas con una navaja oxidada. Tu anticipación me apuñala cada vez que te lanzas en un ejercicio de ingeniero de la evasión. Inesperada, actúas a menudo más rápido que mi razón. Redactas los peores guiones para mi angustia. Las más bellas historias para mi posterior frustración. Todos mis pensamientos te tienen en cuenta; cómo si tu veneno hubiese alcanzado hasta el más mínimo rincón de mi alma.



Es dilapidar una vida, el amar lo impalpable? Es una ruina mental el depender de lo abstracto? Desde mi infancia, te amo y odio a la vez. Te venero y te temo. Te defiendo de los bombardeos de la lucidez escapándome a paraísos artificiales. Estoy enamorado de tu impetuosidad. De esa vehemencia que sólo responde a las anárquicas reglas de tus antojos. De tus riadas y tus sequías. Enamorado de tu seguridad, siempre me fascinan los peligrosos senderos por los que me llevas.

Este texto no es objetivo. El autor está bajo la influencia de su heroína. Querida Imaginación, ésta es una declaración de amor eterno que he compuesto para ti. Para que tus abandonos sigan siendo temporales. Para que nuestra relación continúe hasta que la extrema melancolía nos separe. Eres, de momento, el amor de mi vida. Las que han intentado destronarte fueron víctimas de tus venenosos tentáculos. “Two can be complete without the rest of the world”, cada día ratificas esta teoría.




Para Reyerooooo


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vendredi 23 octobre 2009

EP n°6: Déclaration d'Amour

Pourquoi m’abandonnes-tu? Pourquoi quand je décide d'avoir une entrevue avec toi, ton absence refroidi l'incendie démarré par l'illusion de ta présence. Tu apparais toujours aux moments erronés. Quand mes sens sont posés sur d'autres évènements. Pourquoi quand je décide de rompre pour toi, tu fuis. As-tu peur de moi? Peur que je te maitrise? Des conséquences que pourraient entrainer notre alliance?

Parfois, j'aimerais en aimer d'autres. Mais tu es celle qui a été posée sur mon chemin. Tu es la pierre qui me construit mais aussi celle qui me fait trébucher. Je suis impuissant face à toi. Je suis un pantin animé par tes caprices. Tu diriges ma vie. Tu me fais voyager dans des pays où la seule frontière est ton égoïsme. Ton cynisme me mets souvent mal à l'aise. Ton obstination m'effraye.

La nuit, tu prends tes quartiers sur mon oreiller. Tu uses de tout ton arsenal pour m'impressionner, de manière à ce qu'en journée je ne sois attiré par aucune autre. Mon cœur bat dans une cage. Ton sadisme lui ouvre la porte pour la claquer avant qu'il ne puisse s'envoler. Ta pitié le nourri, ta cruauté lui coupe les ailes. Ton anticipation me poignarde à chaque fois que tu te lances dans un exercice d'architecte de l’évasion. Inattendue, tu agis souvent plus rapidement que ma raison. Rédigeant les pires scénarios possibles, pour mon angoisse. Les plus belles histoires, pour ma postérieure frustration. Toutes mes pensées te tiennent en compte, comme si ton venin avait atteint les moindres recoins de mon cerveau. Est-ce une vie de gaspillée que d'aimer l'impalpable? Est-ce une ruine mentale que de dépendre de l'abstrait? Depuis mon enfance, je t'aime et te déteste. Te vénère et te redoute. Te défend des bombardiers de la lucidité coute que coute.

Je suis amoureux de ton impétuosité. De cette fougue qui ne répond qu'aux règles de l'anarchie du monde sauvage de tes lubies. Amoureux de tes toquades aléatoires, je représente le sadisme humain le plus sombre et le plus opaque, celui de l'anticipation. Amoureux de ton assurance, je suis à chaque fois éblouis par les sentiers périlleux que nous traversons.

Ce texte n'est pas objectif car l'auteur est sous l'emprise de l’héroïne. Chère Imagination, c'est une déclaration d'amour que j'ai composé pour toi. Pour que tes abandons continuent à être passagers. Pour que notre relation se poursuive jusqu'à ce que nous soyons six pieds sous terre. Tu es, pour l'instant, l'amour de ma vie. Celles qui ont essayé de te détrôner ont été victime de tes tentacules empoisonnées. "Two can be complete without the rest of the world", tu ratifie chaque jour cette théorie.


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vendredi 9 octobre 2009

EP n°5: El Día Despues

El eterno dilema. Fichar por un grande y asumir la alta probabilidad de jugar muy poco. O quedarse en uno más modesto y ser titular indiscutible. Ahí la gran pregunta que se hacen todos los jugadores con gran proyección.



Hoy es día de partido. Presientes que en la grada, estarán escondidos ojeadores de los grandes clubs del mundo. Los que enamoran sólo con su aura, con su nombre, con la grandeza que reflejan los ojos aterrorizados de sus rivales. Entonces hoy, estrenas tus brillantisimas botas. Intentas darte un estilo muy personal, para atraer la atención. Estas ya en el césped. El partido ha arrancado. Durante el calentamiento ya has podido divisar donde se sitúan los ojos por los que mueres. En la cancha, lo das todo. Cada músculo tuyo parece haber asistido a un briefing pre-exhibición. Nada falla. Todos dan lo mejor de si. Pitido final. Esperas haber causado gran impresión. Ahora empieza el otro partido, el de la zona vip.

Ahí llegan ellos. Con sus trajes realzando más si cabe su superioridad. Te parece que no compartís el mismo aire. Ellos inspiran, seleccionan el mejor oxígeno y luego espiran para dejarnos los restos. Para darnos la sensación de que tenemos algo en común.
Se te acercan y empieza la conversación. Disimulas tus nervios arrastrándolos hacia tu propio terreno. El de la confianza. El de la seguridad. Sus voces son cantos de sirena. Cualquier palabra salida de sus cuidadas bocas parece tener un toque de glamour, de sueño.
Les has gustado. Quieren contratarte. Te prometen ser delantero titular. Jugar todos los partidos, especialmente los más importantes. Estas casi convencido. Para fingir la duda, echas una mirada al rededor tuyo para hacerte de rogar. Pero en ese momento, ves tu club y caes fulminado por el rayo del dilema. Ves tu estadio, pequeño pero acogedor. Ves tu afición, pobre pero entregada. Ves a tus compañeros, feos pero leales. Tu situación en la entidad es inmejorable. Gozas de una estabilidad que nunca te daría uno de los grandes.

Y no sabes qué hacer. Unos firman sin mirar atrás. Puede que triunfen y se conviertan en semi dioses, puede que acaben calentando banquillo concluyendo así esa carrera antiguamente prometedora. Otros rechazan la oferta y apuestan por lo seguro. Por seguir en su casa, con los suyos, alejado de cualquier tipo de aventura foránea.
Y otros, cómo tú, no se deciden. Al final, el equipo grande se cansa. Pierdes el AVE. Pero tu propio club se cansa de tus indecisiones. Pierdes el tren. Acabas en tierra de nadie. Reconvirtiendote y dejando el fútbol.

Obviamente, este artículo habla de todo, menos de balompié ;)

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mercredi 23 septembre 2009

MUSE, 12 points


L'eau ça mouille. Muse est un grand groupe. Point commun de ces deux affirmations. Leur évidence. Mais je suis tombé sur une vidéo rend Muse encore plus grand.

Dans le cadre de la tournée promotionnelle de leur dernier album, The Resistance, les trois anglais avaient prévu de jouer le premier single du nouvel opus, Uprising, sur une chaine italienne. Notons au passage que c'est en Italie que l'album a été enregistré. Dans les studio de Matt Bellamy, au lac de Côme.

Quelli Che Aspettano est l'émission dans laquelle ils doivent se produire. Programme hebdomadaire grand public avec une Victoria Secret comme présentatrice... la télé italienne quoi. Comme dans ce genre d'émission on est effrayé par tout évènement inattendu, on demande à Muse de jouer en playback. Le hic, c'est que Muse est vrai, bon groupe (je souligne "vrai" et "bon") et refuse de se plier au exigences commerciale d'une chaine grand public. Dans un premier temps, ils refusent de monter sur scène le plateau. Après quelques réflexions ils décident d'y aller mais en modifiant quelque peu la structure du groupe. Le chanteur à la baterie, le bassiste au synthé et la guitare à la basse. Résultat, auto-dérision qui améliore (encore plus) l'image du trio et ridicule de la chaine italienne.

ps: Notez dans la l'introduction de la présentatrice qu'elle souligne le courage du groupe... si elle savait et aussi la tête de Bellamy qui semble s'éclater :)





El chocolate estriñe, Muse es un gran grupo. Son dos verdades cómo templos. Pero la grandeza del grupo se he multiplicado para mí tras ver un video (lo del chocolate sigue igual).

Muse está en plena gira de presentación de su último trabjo, The Resistance. Y parece que la resistencia, se la hacen al mainstream. Os cuento. Esa gira les llevó a un plató de televisión italiana. El típico programa de entretenimiento que tan feliz hace a Tito Silvio y que Telecinco nos quiere inyectar. Mujeres despampanantes, fútbol y actuaciones "para toda la familia". Vamos, una José Luis Morenada de toda la vida. En esos programas, no les gusta lo inestable, la sorpresa, la inseguridad. Por eso les piden a los artistas que actúen en playback. La gran mayoría aceptan, hincan la rodilla levantando la mano para recibir el cheque. Pero Muse no son así. Primero se plantaron, dijeron que no tocaban su Uprising "a lo Chenoa". Luego, se ve que algún manager levantó la voz y saltaron al escenario plató. Pero saltaron a su manera. Decidieron vengarse de la cadena e intercambiaron sus puestos. Bellamy tras los platos, el bajista con la guitarra y la guitarra con el bajo. Y ellos partiéndose la caja claro.

Atiende cómo la presentadora resalta el coraje del grupo. Alabó los huevos y luego se comió la tortilla :)

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dimanche 20 septembre 2009

Cuanto darías por una "manita"?

Cómo buen perro que soy, está mañana he ido a comprar la prensa. Hoy es jornada sin coches en Bruselas, con lo cual he disfrutado de lo lindo paseando por las calles carless. Husmeando los traseros perrunos sin tener que prestar atención a los coches que pudieran interrumpir tal momento íntimo. Ademas, al estar todos los coches parados y aparcados, he dado con muchísimos más neumáticos que poder rociar con mi fluido corporal camino del quiosco. Cómo buen intelectual que soy, he comprado el Marca. Su portada me ha llamado la atención.

Lo que me sorprendió no fue ver a Sergio Ramos ocupar más portada que Gasol. Uno está haciendo logros para convertirse en el mejor jugador del mundo, el otro... pasemos. Para algo es prensa madrileña. No, lo que más ha llamado mi canina atención ha sido otra cosa.

No sé si es que no se dio cuenta el jefe de redacción o si es una broma más negra que la morcilla de Burgos. Pero a me pareció una gran perrada. Bueno, he de reconocer que me ha hecho algo de gracia (bastante incluso). Podían haber escrito que el Patético de Madrid se había llevado una "goleada", un "repaso", etc. Pero decir que se llevan a casa una "manita" cuando al lado sale un jugador que es noticia por ser manco y debutar en Primera... me parece una falta de tacto.

En fin, que el pobre Alex Sánchez espero que lo hagan debutar por sus virtudes balompédicas y no por dar pena (o miedo) a los rivales. Toda la suerte del mundo a este jugador.


ps: España juega hoy una final de Europeo de Basket. En la portada del AS, sale Raúl por cumplir no se qué record. En el Mundo Deportivo, enseñan la hazaña de Messi. Y para terminar, Sport nos ofrece un triste fotomontaje de la victoria de ayer de Bar$a. Qué gran prensa deportiva tenemos en España copón!

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samedi 19 septembre 2009

Edgar's iDog

David est de retour sur Bruxelles. Certains l'auront remarqué par ses heures perdues sur le net. Moi je le remarque surtout aux coups de pieds qu'il me lance à nouveau pendant nuit. C'est pas évident d'être une peluche au pied du lit de quelqu'un qui a passé six mois à jouer au foot. Nous discutons souvent de politique, de gastronomie, de zoologie, etc. Cela parfois jusqu'au petit matin. Un sujet assez récurrent est la musique. Car oui, Edgar aime la musique. J'ai eu d'ailleurs l'heureuse surprise de voir que David avait ramené un Ukulele de Brighton. Même si la décoration laisse à désirer, je dois avouer que c'est un instrument qui tombe à pic pour moi qui voulait apprendre à jouer de la guitare.

J'ai aussi un iDog. Oui, c'est un peu comme un iPod mais pour chien. À ne pas confondre avec le ridicule Idog. Le mien, s'accroche à un de mes flancs et j'ai trois possibilité pour naviguer parmi les différents menus. Toucher les boutons avec mes pattes arrières (comme si je me grattait), lécher les boutons (peu pratique), ou me secouer comme après un bain (assez aléatoire mais sympa et toujours plaisant).

Voici le dernier titre que j'ai uploadé sur mon iDog et que j'écoute en boucle quand je vais chercher Le Soir.

Julian Casablancas, David le vénère moi j'aime bien sans plus. C'est le leader des Strokes. Ce groupe est en pause depuis l'été 2006. Beaucoup ont affirmé que s'en était fini pour eux, qu'ils se séparaient. Mais les rumeurs ont été infirmée par les propres membres du groupes qui ont annoncé leur retour en studio pour un 4ème album. Mais il faut dire qu'ils n'ont pas aidé à stopper les rumeurs de séparations. En effet, trois des cinq membres ont sorti leur projet solo et cela de manière successive. Le frontman du groupe ne pouvait pas être en reste et a décidé lui aussi de publier son album solo.

La promo a commencé au mois d'aout avec une video-itw où JC réponds à des questions concernant son projet, ce que cela signifie pour les Strokes et où on y découvre quelques échantillons de ce que sera "Phrazes For The Young" (nom de l'album). Personnellement, je suis agréablement surpris de ce que donne ce mélange de classique avec des instruments contemporain. Une autre vidéo a été publiée, celle-ci sous forme de trailer comme si d'un film il s'agissait. Ici on a quelques pistes vers où va se diriger le visuel de l'album (le son aussi bien sur). L'artwork semble être une prolongation de celui, déjà très réussi, que l'on trouve sur le troisième opus des Strokes.
L'album de JC est prévu pour fin octobre. Je me suis dis "bon, ben va falloir attendre jusque là pour voir ce que donne ce nouveau (pas le premier) changement de route de Julian". Que néni Rémy. Il y a quelques jours, quelle est ma surprise quand j'aperçois que son premier single est disponible sur Myspace. Je fonce et l'écoute, prêt à l'analyser.



Je dois avouer qu'à la première écoute, j'étais plus que sceptique. Qu'est-ce que c'est que cette version synthé de New Order avec la voix de Thomas Mars (chanteur de Phoenix). Mais après plusieurs écoutes, le morceau commence à se construire un petit bungalow sur une plage ensoleillée de mon cerveau. La voix de Jules monte étonnament haut et ce tout au long de la chanson. Exit les montagnes russes vocales de Someday ou Reptilia. Ici, sa voix est quasiment toujours au top et relativement douce. On aurait presque envie de l'inviter diner chez sois.
Pour le reste, on retrouve la signature de Casablancas comme sur tous les travaux strokiens. C'est-à-dire une complexité de composition à rendre fous les fans de covers (ou reprises pour les franco-francophones). On est bien loin des "trois accords font une chanson". À la première écoute, il semble impossible de pouvoir la rejouer soi-même.

En résumé. Première écoute difficile à digérer, comme pour Juicebox. Mais dès la seconde, on a la sensation de se trouver face à une version ensoleillée du Guernica de Picasso. Personnellement, je ne peux empêcher mon museau de sourire dès que mon iDog se pose sur "11th Dimension" .

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dimanche 13 septembre 2009

Confessions of a BLT addict

(Entrevista aparecida en la revista callejera The Big Issue del 14 de septiembre del 2009)





















Hoy es sábado. Las Guinness de ayer en Soho siguen resonando contra el gotelé de mi estómago. El sol se entromete en mi habitación y me hace abrir un ojo. De un gesto maquinal, le doy al ON de la radio. Los chicos de Radio One me anuncian un "Barbecue Day". La peor noticia para mi. Hoy me toca salir de la ajetreada Londres para bajar a nuestra playa, Brighton. Los jefes de Big Issue querían la historia de un personaje atípico. Encontré David Guerra M. Un chico que afirma ser adicto a los BLT. A David le gusta el rock y la música electrónica, es fan de Pete Doherty, vive a escasos metros de London Road. Todo parecía indicar que los BLT eran una droga de clase A.
Me subo en mi Mini con el Union Flag cubriendo mi pelada cabeza y me adentro en la M23 en dirección al Brighton Pier.

Big Issue: Espero no joderte tus quince minutos de break.

David: Na, tranquilo. Si total cuando estoy en el Top no me da tiempo a bajar hasta el MidShit (ndr: el Top es la parte extrema sur del Pier mientras el Midfish está la parte central). Así que me suelo quedar aquí, en el micro espacio que nos dejan para fumar. Cómo yo no fumo, pues me siento y miro al mar. Y a alguna moza que pase, todo hay que decirlo.

BI: Veo bastante buen rollo entre los empleados de este sitio, no?

D: No te creas. A veces alguno se hace el dormido para poner la oreja. Otros se hacen la avioneta para mandarte a sus peores clientes. Pero los peores son los que se van a hinchar cuatro balones y se tiran allí dos horas. "Que si no encontraba la aguja", "que si la corriente estaba cortada". Me cawen to, y yo teniendo que gestionar tres chiringuitos simultáneamente. Y luego están los que van de guays porque les piden traer juguetes. Llevan tres meses currando, les piden repostar en juguetes y ya se creen Emilio Botín.

BI: Cuéntame qué te ha llevado a estar aquí, recogiendo los cocos que la gente tira.

D: Lo de todos. Bueno, todos menos los de allá. Ellos vienen a mojar el churro y ellas a hornearlo. Pero yo, como los demás occidentales, vine para imruf' my english.

BI: Y el churro?

D: Los churros, una vez fríos saben mal... ahí te dejo con esta metáfora.

BI: Eeemmm Alguna vez has comprado la Big Issue?

D: Sí... bueno no sé. Un día estaba yo de fiesta en el White Rabbit y me viene un chico. Era bajito, poco pelo, ojos azules. Parecía inocente y majo. De la manera en que bajó de su bici dando un brinco y sin dejar caer una sola gota de su Foster, supe que en algo de ventanas debía currar. Me empezó a hablar y entre lo calzado que iba y ese acento medio East London, medio Liverpool, medio Brighton no me enteré de nada. Sólo recuerdo "no se qué big issue". Ahí se hizo la luz en mi húmeda mente y le di £1.50. No dijo nada, sólo se dio la vuelta y se fue sonriente y feliz.

BI: A mi me da que te han tangado.

D: Para tangado tu, que has jugado tres veces al Basket.

BI: Bueno, y qué tal la vida en Brighton?

D: Bien bien. Aunque esa vida se resuma al trayecto que separa el Pier de mi casa. Pero bien. veo de todo por la calle. El otro día vi a dos mujeres. Una podía ser la madre de la otra. Las dos se estaban lanzando piropos e intercambiando lo mucho que se querían a la vez que contaban sus historias respectivas. Una explicaba que por la mañana se había despertado con un guineano, que luego desayunó con un jamaicano. A las 11 fue con un saudí a refrescarse con un helado. Comió con un portugués y echó la siesta con un polonés. La otra mujer repetía insaciablemente lo mismo. Lo malo que eran sus jefes y que se quería ir para casa.

BI: Vaya, Brighton es una ciudad muy abierta por lo que veo.

D: No te creas. hace un tiempo, conocí a una pareja que me recordó a Adolf y Eva Braun. Me los encontré en un sastre. Yo iba a recuperar unas camisas para mi jefe y ellos estaban, por lo visto, comprando pantalones para él. Se mascaba la tensión porque al parecer, a él le dieron un ultimátum en su trabajo. O se compraba pantalones que escondieran sus tobillos, o se volvía a su antiguo puesto. Ella, por lo visto ultra sumisa, no se atrevía a decirle nada. Él, herido en su orgullo macho, apretaba las mandíbulas según el sastre le retocaba los bajos. Ella le comentaba que había preparado un gazpacho húngaro. Él le escupía que seguro que sería una mierda porque no sabe cocinar. La pobre no sabía donde meterse. Y peor lo pasó cuando entraron dos chicas guapas. El marido y el sastre empezaron a tontear con ellas. Él, sin importarle lo más mínimo que su esposa estuviese delante.

BI: Vaya, parece que Brighton es más oscura de lo que parece

D: No no, son una minoría. También está el clan de los machotes. Es un grupo de personas que va acojonando a la gente por ahí. Metiendo billetes en los bolsillos de la gente para luego acusarla de robo. Suelen ser altos, con corbata negra y una placa verdad en el brazo izquierdo la mar de gay que colisiona con su homofobismo profundo. A veces se esconde algún pelirrojo entre ellos. Son una banda de desgraciados que aterrorizan a grandes y pequeños. Pero por lo demás bien.

BI: Vayamos al grano de esta entrevista. Háblanos de tu adicción a los BLT

D: Bueno, empezó en abril, cuando comencé a trabajar aquí. Me encantan, son tan tiernos, tan frescos y saludables. Es todo natural! Y si esta una de mis Palace Girls, muchas veces me salen gratis.

BI: Ya veo que tu vida daría para una novela. Un prostíbulo donde sus chicas te regalan drogas duras a cambio de no se qué cosa. Pero bueno, que los estupefactos sean naturales, vale. Tiernos, vale. Pero saludables...

D: Oye... me da a mi que tu has venido por London Road abajo pero te has quedado demasiado tiempo en ese mundo. Que los BLT son los sándwiches Bacon, Lettuce y Tomattoes que comía todos los días copón! Que las Palace Girls son las chicas que curran en el Palace of Fun del Pier y que me salen gratis... me salen gratis... porque yo soy así de sonriente.

BI: ah... bueno. Vaya chasco. Esto me pasa por preparar mal las entrevistas. Pues, con qué te quedas de la experiencia en Brighton?

D: Contigo no, desde luego. Pues me quedo con los BLT, las pizzas del Island y algunas personas. Un buen puñado de polish al que prometí ir a visitar. Y cómo soy muy mal político, cumpliré mis promesas. Otro de españoles. Con los paseos mañaneros por el Pier, cruzándome con los demás workers. Hablando de cosas baladíes, de cosas filosóficas, de fútbol. Hablando con vergüenza.
Hablando de sinvergüenzas. Me quedo también con las gaviotas y su razonamiento bélico. Con los tokens caídos al mar. Con las cashiers arrastrando su caja negra. Con el chinorri y su megáfono. Con las corbatas de quita y pon de los supervisors. Con el difunto Air Ball. Con la que siempre está quente. Con la que siempre tiene frío. Con los hilos musicales que nunca se paran. Con las Staff Parties. Con el Clock Out. Sin olvidarme del perrete del sofá. Del café que siempre pedía y siempre se quedaba en la mesita del staff room porque era infumable. De la empanada mental de mi mini jefe y el carisma de mi gran jefe. Se Super Jeff y sus salidas pre-adolescentes. Y sobre todo, me quedo con una turca de Riazor que conocí. Quién me ayudó a resistir estos seis meses siendo una válvula de escape para mis paranoias que de no salir, me acabarían empujando al mar. Con quién me lo pasé mejor pese a nuestras abismales diferencias politico-culturales. Las experiencias de este tipo son cómo la búsqueda de oro en los ríos asturianos. Remueves arena sin cesar para que, muy esporadicamente, emerja una pepita de oro.

BI: Por fin una nota positiva. Cambiemos de tema. Rumores circulan sobre alguna trama de corrupción que afecta a Noble Organisation. Crees que el Pier es un sitio donde lava dinero?

D: Por supuesto, capachos de dinero. Eso lo sabe hasta Steve! Pero ya se me han acabado los quince minutos de break. Me tengo que ir o mi mini jefe me castigará sin recreo.

Y ahí se va. Por el estrecho pasillo que le separa del alboroto del parque de atracciones colgado encima del mar. Me esperaba una entrevista a otro yonko más de London Road, pero resultó ser un yonki adicto al análisis y a los sándwiches BLT. Él se cree que su inglés ha mejorado. Si piensa así, no quiero saber cómo era su nivel antes de venir. Mantengámoslo en su inocencia. Ahora volverá a su país, para dar de comer a su familia con el dinero que habrá ganado aquí. El año que viene volverá, para intentar salvar la crisis a base de jornadas de 15 horas. Esa es la historia de una persona de cualquier sitio que no sea UK. Esa es la historia de Deivido Kulohvski.


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EP n°4: The ill-timed J27

Dear XXXX,

What are you up to
Now that you don’t need to avoid me anymore?
Now that you can give smiles regardless of my sore?
Now that you don’t have to act some kind of sickness or expeditiousness?
Free, don’t you?

I do not hate you. I shouldn’t
Kicking me out of your life has been the biggest favor
You could have done to me
You’ve been able to kill the tiny butterfly
Which was growing up deep in my insides
That’s why I should thank you instead of blame you

I’d rather keep from you your daintiness
The charm you used to spread every time you went by
The chords you used to play behind my chest
Your graceful smile beaming in the Pavilion’s shadow
Your eyes reflecting the hankering you were trying to put down
The grey green of the eyes I fell in love with

Those eyes which would announce me that the J27 was on its way
That double-deck which would tear us away
I’ll always remember that bench on Kensington Garden
As a first class witness of my never-started romance
with the most beautiful girl I’ve never cherished

She was a dreamer, like me
I was confused, like her.


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jeudi 10 septembre 2009

One more step forward

"Maybe on peut aller au Delirium?"; "Otherwise y'a la rue des Pittas". Signe d'arrogance? De "J'me la pète, je parle plus français"? Non (je ne l'ai jamais très bien parlé d'ailleurs). Signe d'avoir passé 8 mois à l'étranger. Si nous tenons en compte que pendant les deux derniers mois, mes relations intimes avec la langue de Molière se limitaient à de pauvres échanges pratiques avec quelques touristes égarés, il est normal que Shakespeare, après nos rapports profonds, débarque dans ma vie francophone à la recherche d'une pension alimentaire. Isn't it?
Venons en aux conlusions de l'espérience Brightonaise. Je diviserai Albion 09 en trois parties. La période Club Med; La période Horror Hotel; La période Polonaise.

La période Club Med s'est déroulée entre notre arrivée (10 février) et le tour de UK, les premiers jours de juin. Après quatre jours à l'auberge, je trouve et confirme une chambre dans une maison victorienne située au bout de London Road. Le nom de cette rue est devenu, avec le temps, un adjectif pour qualifier un certain type de personnes. Junkies, SDF, âmes sans dents qui déjeunent avec une Foster's. Une rue où les mères ont 16 ans. Où les crachats et les insultes sont un sport national. Où la grande messe se trouve dans la maison Ladbrokes. Bref, l'Angleterre profonde, celle qui a fait tatouer "Mum & Dad" sur ses avant-bras, celle qui porte fièrement le maillot de son équipe de foot favorite. Mais ils ne sont pas méchants. C'est toujours mieux que de se promener du côté de la Porte d'Anderlecht.
Cette période est appelée "Club Med" parce que c'était les vacances. Nos enchainions les sorties (atteignant le Big Seven, sept jours de sorties de suite, médaille svp) et les journées de glande (rebaptisées "SS" pour Stinky Sunday). C'est pendant cette période que j'ai trouvé, un peu par hasard, mon job sur le Pier de Brighton. Et pour bien commencer, le marathon d'Eastern (Pâques version UK). 12 heures de travail par jour pendant deux semaines. Sur les rotules que j'ai fini, mais avec un compte en banque me permettant de survivre encore quelques temps. Survivre et voyager.
Nous ne pouvions pas passer huit mois dans le Royaume Uni et ne s'en tenir qu'à Brighton, Portsmouth et Londres. C'est pour cela que Christelle et moi décidâme d'entreprendre un tour de UK, en bus. La quintessance de la survivor attitude. Liverpool, Manchester, Glasgow et Édimbourg en cinq jours. Nous sommes rentrés épuisés mais nous pouvons, depuis, rayer une zone de la carte du monde.
Cette période Club Med n'a pas été positive pour mon anglais étant donné que je passais 3/4 du temps à parler français ou espagnol. Cela me laissait un gout amer.


Cette amertume s'est convertie en huile sur le feu frigorifiant de mes tourments. C'est la phase Horror Hotel (du nom du pathétique train fantôme du Pier). En revenant du Trip Around The UK, je me suis retrouvé sans Internet à la maison. Une occasion parfaite pour réapprendre à vivre sans la toile. Le problème est de vivre sans le net quand on doit organiser sa vie à moyen terme. Pendant le mois de juin, j'ai commencé à me préoccuper, ensuite à m'inquiéter pour finir par m'alarmer sur ce que je ferais en septembre. L'option d'un Master à Valence s'éloignait poussé par les vents de la bureaucratie. Dans ma phobie du temps qui passe, l'idée de perdre une année me rendait fou. Mon anglais faisait du surplace, je commençais à tenter d'esquiver la confrontation avec la langue. Ma vie sociale stagnait. J'étais comme un bateau coincé dans un banc de sable. C'est stable mais ça n'avance plus. Si à tous ces ingrédients on ajoute la lecture de la bio de Pete Doherty qui a alimenté mon gout pour l'autodestruction (gout inhérent à l'être humain by the way), le résultat est une belle compote dépressive comme je n'avais plus savouré depuis des années.


Cette période s'est stoppée net le 10 juillet grâce à un mail m'annonçant que les formalités administratives sont réduites au minimum pour un Master à l'Université de Barcelone. Je reprends espoir, confiance et entre dans la période Polonaise.
La haute saison vient de commencer et je travaillerai en tant que full-time. Les possibilités de parler français sont maintenant supprimées et une nouvelle vague de travailleurs arrive. La grande majorité sont polonais mais aussi quelques anglais venus pour essayer de palier les effets de la crise sur leur portefeuille. Je récupère Internet et les procédures pour le Master s'accélèrent à grands coups de mails ultra-motivés. Les méchantes du travail (les supervisors) créent parmis les travailleurs un rapprochement et nous finissons par devenir une grande famille. On commence à passer du temps ensemble hors du travail. Parfois beaucoup de temps et peu d'espace. Mon anglais a pris la vitesse de l'Eurostar et je suis soulagé que l'aventure britannique finisse sur une note positive. Un signe clair de cette nouvelle situation, l'apparition de la Pologne dans la liste des pays à visiter. Car comme j'aime le dire, un voyage n'est bon que si un autre en découle.

(rédigé dans l'Eurostar du retour le 02-09-09)

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mardi 11 août 2009

EP n°3: The Last of the Poznan's roses

Elle ne marche pas, elle fend l'obscurité par sa luminosité. Elle se faufile dans la foule comme une souris blanche parmi les rats tatoués de vulgarité. Ses bras se balancent avec légèreté et douceur devenant les meilleurs complices des mouvements de sa tête. Le menton en conversation avec le soleil, le nez haussé en quête de nouvelles sensations. Ses joues sont un balcon auquel ses yeux verts s'approchent timidement. Ses deux émeraudes recherchent ce que tant d'autres tentent de fuir, la discrétion. Ses cheveux dansent sur le semple qu'impose le vent. Parfois pollockiste, parfois stalinistes. Ils se mêlent dans un cafouillage romantique pour après se ranger en ligne tel l'armée rouge défilant à Tbilissi en 1921.
Son uniforme trop large donne naissance chez moi à une nouvelle jalousie. J'envie l'air qui, sans permission, se glisse sous le tissu rouge et caresse sa peau. Je maudis aussi ces petites pièces jaunes qui tant de fois passent entre ses divines phalanges. Son sourire est une punition pour elle. Elle est victime de son éclat. Il se déclenche automatiquement dès qu'elle croise une autre personne. Il agit comme un aiment pour regards, pour coeurs. Mon coeur. Celui-ci tombe dans la plus profonde surdité quand je suis prêt d'elle. Il n'entend plus la musique de mes pensées. Il n'a de force que pour se focaliser sur les violons dissimulés derrière ses cordes vocales qui lancent des accords slaves le transportant sur une barque à travers la mer Baltique.
Le destin bouscule parfois le paradis pour en faire tomber des étoiles. Une d'entre elles est restée coincées sur les vieilles planches de bois du Pier. J'ai trébuché dessus. Je suis toujours en pleine chute. J'espère que l'impact avec le sol ne sera pas trop douloureux.


No camina, raja la oscuridad por su luz. Se cuela entre la multitud como un ratoncito blanco entre las ratas tatuadas. Sus brazos se balancean con alegría, ligereza y dulzura convirtiéndose así en los mejores cómplices de los movimientos de su cabeza. Su barbilla está conversando con el sol. Su nariz está alzada en busca de nuevas sensaciones. Sus mejías son un palco donde sus ojos verdes se asoman tímidamente. Sus dos esmeraldas buscan lo que tantos otros huyen, la discreción. Su cabello baila al ritmo que impone el viento británico. A veces polockistas, a veces stalinista. Se enredan en un alboroto romántico para luego alinearse para un paseo militar.
Su uniforme algunas tallas grande ha dado a luz a una nueva envidia en mi ser. Envidio el air que, sin su consentimiento, se cuela entre el tejido y acaricia su piel. Maldigo las monedas amarillas que tienen el privilegio de ser manipuladas por sus divinas falanges. Su sonrisa es un castigo para ella. Es víctima de su resplandor. Se activa en cuanto se cruza con otra persona. Actúa cómo imán para miradas y corazones. Mi corazón. Este cae en la más profunda sordera cuando estoy cerca de ella. Ya no escucha la música de mis pensamientos. Focaliza toda su atención en los violines ocultados tras sus cuerdas vocales que lanzan acordes eslavos que lo llevan navegando sobre una barca por el mar Báltico.
A veces el destino sacude el paraíso para que este deje caer alguna que otra estrella. Una de ellas se ha quedado atrancada entre unas planchas del Pier. He tropezado con ella. Sigo cayendo. Espero que el impacto con el suelo no sea demasiado doloroso.


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lundi 3 août 2009

Crazy Cats

Enfant, j'étais pas fan de devoir aller à la messe les dimanches matin. J'aurais préféré rester en pijama à la maison et regarder les Minikeums (notez l'introduction du ukulele dans le monde musical, des vrais pionniers à France Télévision!). À l'époque, je faisais travailler mes méninges pour trouver l'excuse idéale pour éviter ce sacrifice. J'aurais dû être plus audacieux dans mes tentatives, comme dans la vidéo qui suit. Vid: The Great Escape

Qu'y a-t-il de plus marrant qu'un chat jouant du piano? Un chat jouant au piano une mélodie super entrainante. Vid: Charlie The Cat (ça sent le fake à 3000km mais bon, c'est tellement marrant)

Et maintenant, place à un bref interlude musical. La première vidéo est du londonien Dizzee Rascal et c'est un hommage aux clubs de Brighton. Bonkers, qui dans un slang English signifie "cinglé" ou "dingue" est une collaboration avec le DJ US Armand Van Helden. À qui on doit le carton "You Don't Know Me" ou "My My My" (attention au clip, il peut déplacer le sang de votre anatomie). Bref, voilà un des morceaux qui cartonne bien ici. Je vous passe les Rihanna et autres Lady Gaga (btw: vous saviez qu'elle a un secret?). J'aime bien le clip de Bonkers, je le trouve original pour ce genre de chanson.




La deuxième vidéo est un courant d'air frai. Matt And Kim est un duo de NY qui a débuté en 2004. Leur popularité a explosé d'abord par leur clip "Lessons Learned" où on les voit se balader sur Time Square de manière plutôt... anti-textile. L'accès au grand public s'est ensuite accentué après la signature avec Bacardi pour être la bande son d'une des campagnes de la marque de Rhum (je trouve la pub géniale). La vidéo que je vous laisse à continuation est celle du morceau "Yeah Yeah", du premier album du groupe. Un clip qui vous met de bonne humeur avant d'aller affronter les hooligans anglais.



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samedi 25 juillet 2009

Interneeeeerrrrllll

- Cual es la capital de Mongolia

- Un póster gigante de Queen
- Qué grupo de los ochenta soy
- El último disco de Andy y Lucas
- Un foro de fans de Saber Y Ganar

A qué viene esto? Fácil. Todo está ligado a Internet. La capital de Mongolia la encontraremos en la Wikipedia. Nos haremos con el póster de la banda de Freddy Mercury en Ebay. Facebook nos dirá qué grupo de la Movida somos. Itunes nos proveerá la última perla de los dos gaditanos y encontraremos un foros lleno de freaks como nosotros tras un paso por Google. Me he dejado en el tintero el saber que nuestro colega (que no conocemos en la vida real) se ha ido a por una barra de pan, lejía y Donetes al Mercadona gracias al Twitter o fliparlo viendo a un chinorri tragandose 62 yogures griegos en un minuto. Este último ladrillo para nuestra cultura general nos lo ofrecerá Youtube.

Repito, y a qué viene esto? Pues viene para subrayar la importancia que ha ido tomando Internete a lo largo de los años. Primero era un lujo. Luego un insturmento de ocio. Con el paso de los años se convirtió en herramienta de trabajo para llegar a ser ahora parte de las necesidades básicas del ser humano. Qué pasa si suprimimos la red? Acaso se puede sobrevivir sin mandar zumbidos a tutiplén? Qué pasaría si uno decide vivir durante dos meses en el ostracismo y en el más profundo nihilismo?


Pues para todos ustedes, señoras y señores, niños y niñas, monos, culebras y guepardos, lo he vivido. Dos meses sin Internerl. Este post lo tenía que haber escrito Edgar (el peluhe que cuida de mi habitación en Bélgica), pero se ve que la conexión no ha llegado aún a Bruselas.

Todo empezó tras mi viaje por Albion. La rockera Liverpool, la alternativa Manchester, la romántica Glasgow y la encantada Edimburgo me habían visto pasar saciando mi sed de cultura británica. A mi vuelta a Brighton, el ruter brillaba por su escalofriante ausencia. Mi ex flatmate se había mudado llevando en sus maletas el contrato que nos mantenía a todos conectados con el mundo. Casi dos meses fueron necesarios para que Virgin Media vuelva a ser nuestro pasaporte al mundo virtual. Dos meses en los que el PP volvió a ganar, España a perder, Nadal a palmar, Federer a vencer. Una ola de calor pasó por Brighton y Cristiano Ronaldo pasea ahora su horterismo macarra-chic por las calles de Madrid.
Ha sido más fácil de lo esperado vivir cómo un oso en su cuava, aíslado. Al principio fue dificil desprenderse de las viejas costumbres pero al cabo de unos dias, uno asume que la conexión más lejana que tendrá, será la de su disco duro externo. Lo más dificil sin duda ha sido el enfrentarse a la modernización de la burocracia. Ya casi nada se puede hacer sin Internet. El día que estas sin, no sólo te encuentras fuera de tu grupo social, sinó tambien de la sociedad en general.
Pero he vuelto y esta vez para quedarme. Bueno, hasta que aguante el ruter, claro.

* Post dedicado a las gaviotas del Brighton

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jeudi 23 juillet 2009

Unplugged

Comment voulez vous contrôler une chambre sans Internet? Comment voulez vous rester à l'avant-garde des systèmes de sécurité si vous n'avez pas l'accès à la toile pour vous maintenir à jour? C'est ce que j'ai transmis à David par sms outre-Manche pour qu'il prenne connaissance de la situation dramatique dans laquelle je me trouve, moi, Edgar. Peluche en forme de chien ou chien en forme de peluche.


Plus d'Internet, les autres nounours de la chambre qui décident de migrer vers d'autres pièces plus acceuillantes, plus de Frolic dans les tiroirs. Je m'ennuie à mourir. J'ai battu tant de fois mon propre record au Solitaire que Windows m'affiche "Error 404" quand j'essaie d'ouvrir le jeu. Je connais les horaires de passage de chaque voiture qui transite dans ma rue. Je n'en peu plus.
Quand David m'a confié la, alors, lourde responsabilité de gérer sa chambre pendant son absence, je m'attendais à une activité endiablée. Peu de temps libre, l'ennui comme lointain souvenir, les vacances comme objectif à définir. Des vas et viens non stop. Des dossiers s'empilant sur mon bureau Ikea. Bref, une fonction qui m'aurait valu la couverture de "Nounours Magazine" (équivalent du "Times Magazine" dans le monde de la peluche).
Ci-dessous, je vous laisse une copie du courrier que David m'a envoyé il y a quelques jours depuis l'humide et la perfide Brighton.

"Cher Edgar, j'espère que tout se passe bien dans ma chambre à Bruxelles. Je ne pensais pas que la catastrophe toucherait la Belgique. Je t'explique. Pour moi aussi la fenêtre double vitrage en PVC sur le monde s'est refermée sur mon nez. Plus d'Internet et ce, depuis début juin. J'ai fais mes recherches et j'ai finis par élucider la raison du drame. Mieux!! Je suis en mesure de t'informer que la connexion reviendra le 21 juillet. Voilà l'histoire:
Comme tu le sais déjà, Nadal a perdu prématurément à Roland Garros contre Soderling (suédois, je t'interdis à vie de passer chez Ikea, même pour les hot dogs). Lorsque l'espagnol au bras comme le Super Booster du Pier (private Brighton joke) perdit, il devint fou de rage. Pour calmer sa haine contre Soderling, la Suède, la neige, le froid et tout se qui se trouve au nord des Pyrénées en général, il décida de se trouver un vendeur de gaufres. C'est encore en sueur, en tenue de sport et poursuivi par Nelson Monfort qu'il se dirigea tout droit vers une roulotte dont l'écriteau se targait d'offrir les meilleures gaufres de tout l'Ile de France. Nadal dans son français macaronique demanda "oune gofrè dè Lièch, chode silbouplè". Là, le vendeur lui répliqua d'un ton hautain si typique à la région quelque chose qu'il n'aurait pas du dire: "Une gaufre au mois de juin... et pourquoi pas avec du Toblerone dessus tant qu'on y est. Demande à ton ami Roger d'en apporter tient! On ne fait que de la glace maintenant". Nelson lui, comprit vite la tournure des évènements et utilisa son micro comme troisième jambe pour courir le plus vite possible et se mettre à l'abri. En effet, le quadruple champion de Roland Garros vit une multitude de veines pousser sur toute son anatomie brune et huileuse. Son regard vira au noir comme l'eau vire au rouge quand on y verse une goute de sang. D'un coup droit digne de Végéta, il expulsa la roulotte avec la violence d'une petite balle jaune. Elle s'écrasa dans un vacarme assourdissant contre un arbre qui passait par là. L'arbre se coucha. Soderling, qui était témoin de la scène, y voyait déjà une chambre à coucher avec armoire coulissante nommée Üglebudlo. La terre trembla. L'Internet qui se trouvait en dessous ne résista pas aux vibrations et explosa emportant Nelson qui, sans le savoir, se trouvait juste au dessus.
Voilà mon petit Edgar, comme ça tu sais tout de pourquoi nous nous sommes retrouvé hors du monde. Comme deux vagabonds mendiant pour quelques minutes de vie virtuelle. Je ne sais pas toi, mais pour moi cela s'est relativement bien passé. Grâce à cette panne je me suis fait membre de la bibliothèque de Brighton où je vais lire la presse et surf sur les lentes vagues d'une connexion 56Ko, j'ai bronzé (encore plus) au parc ou à la plage où j'ai dévorré la bio de Pete Doherty (bio et Doherty son deux termes qui ont du mal à coller...). De plus, ces longs moments de solitude où mon PC ne me servait qu'à regarder des séries en mangeant mes pizza à £1 m'ont permis de m'adonner à un ancien divertissement qui maintenant est devenu une passion. Écrire. Oui, écrire sur les murs des toilettes des pub's comme nous faisions toi et moi à l'époque. Mais aussi écrire des choses plus profondes comme graver notre noms dans les toilettes d'un Starbucks. Bref, au début la vie sans connexion est difficile mais on s'y fait vite. On se rends compte que Feïsbook, MSN, Youporn et compagnie ne sont pas des addictions, même si tout le monde ne peut pas en dire autant.
Mais ne t'inquiète pas mon bichon, je serai bientôt de retour pour prendre de tes nouvelles, de ma chambre et déverser mes mètres cubes d'égocentrisme et mégalomanie sur ton doux pelage brun.
à bientôt, David"


Voilà, le plus important de cette lettre... qu'Internet revient le 21 juillet. J'imagine que c'est un cadeau de Sarko à la Belgique (oui, pour les français lecteurs de ce blog, le 21 juillet est la fête nationale de ce beau petit pays situé juste au dessus de vos têtes). Pour ma part, je retourne à mon ennui. Je me suis lancé à chronométrer la durée moyenne de vie d'une bulle dans une bouteille de Coca Zero de deux litres. Là je transcrit le tout sur Excel pour le graphique à venir.

*Article dédié aux commerçants qui se surestiment et à Nelson

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vendredi 1 mai 2009

29 jours après

Vous la sentez? Non? Brossez-vous les dents. Et maintenant? Vous la sentez la fin du monde? Si vous n'humez pas encore son odeur de soufre, allumez la télévision. N'importe quelle chaine. À l'heure à laquelle vous vous apprêtez et dénuder de sa chaire cette cuisse de poulet qui vous regarde tendrement. Vous la sentez à présent?
À en croire les grands médias, notre ultime espoir de survie est que Tom Cruise débarque et sauve la terre à coups de mug Starbucks (pour toi, Chrisss). Grippe Porcine, Grippe Mexicaine, Nouvelle Grippe,... L'être humain, en plus de savoir comment s'autodétruire, non pas par un virus mais par la peur, a l'art d'aussi savoir le mettre en scène cette autodestruction. De manière spectaculaire avec des noms chock. Des termes simples, simple d'utilisation, parfaits pour venir et revenir dans les sujets de conversations autour de la machine à café du bureau. C'est marrant comment cette fameuse grippe, pandémie, peste ou vengeance de Loana, appelez la comme vous voulez, arrive au bon moment. Juste au beau milieu d'une crise économique qui s'allonge. Juste au moment où le FMI et les banques mondiales doivent rectifier leurs prévisions pour les pointer encore plus vers le bas. Enfin, de là à trouver un lien de cause à effet...

Par contre, j'ai pour vous une vidéo assez étrange et révélatrice de la psychose qui règne en Amérique Centrale. Durant un match de la Copa Libertadores (Champions League version SudAm) qui confrontait une équipe chilienne contre une autre mexicaine, un moment de tension éclate. Comme souvent dans le football, ce genre de tension conclut avec quelques bousculades, l'une ou l'autre insulte, un bonjour à la maman de l'arbitre et l'un ou l'autre carton. Mais en Amérique du Sud il y a une nouvelle mode, le "Je vais te filer la grippe, kof kof kof dans ta gueule!". Et oui, le foot suit les tendances, c'était le souhait de Set Blatter (président de la FIFA). Un souhait désormais exaucé.





Bon, et pour finir cet article sur une touche de couleur. Le rouge sang. Je vous laisse avec une petite bombe visuelle et sonore. Le montage est signé Eclectic Method. Un trio londonien pionnier dans l'art du mix audiovisuel. Fatboy Slim, Ué, Public Enemy, le Festival de Canne ou le Sundance font partie de leur clientèle. Voici leur site où vous pouvez trouver une "foultitude" de projets. Allez, voici le concentré d'images dont tous les fans de Tarantino se réjouiront de voir. The Tarantino Mixtape.



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lundi 20 avril 2009

And I'll get along with you

Il y a des moments, comme ça le soir, où on avait prévu de regarder un film en screener ou un épisode de notre série préférée fraichement atterrie sur notre disque dur depuis Bitcomet. Mais tout d'un coup, Youtube se croise sur notre chemin et la soirée est chamboulée par ce saboteur de rails cybernétique plus communément appelé "liens hypertextes".
Donc hier je m'apprêtais à enchainer mon deuxième épisode de Madmen quand j'ai commencé à rebondir de vidéo en vidéo sur Ton Tube. Et là je suis tombé sur une petite perle qui m'a tout de suite enchanté. Une vidéo d'un jeune Steeve de Philadelphie sur fond de "You Only Live Once" des Strokes. Mise à part que ce mec à une garde robe plus grande que celle de Paris Hilton et Kate Moss réunies, je trouve la vidéo vraiment géniale et en accord parfait avec l'esprit perturbé, indécis et inquiet de la chanson. Je vous laisse aussi sa page Youtube et son site où vous pouvez trouver plein de vidéos sympa ou qui, tout simplement, cartonnent.

Et voici la vidéo qui m'a fait sourire après une longue journée de taff.




Bon, inutile de dire que cette chanson est une de mes préférées du quintette new-yorkais. Je me suis laissé conduire dans un bus rouge à double étage sur les routes cafouillées des plateformes de vidéo online. Et voici la version alternative qui m'a donné le plus envie de retrouver ma guitare (je joue comme un chat avec des moufles, mais ce qui compte, c'est la sensation de produire quelque chose avec ses doigts). Ok, je trouve aussi que souvent, on use et abuse du ukulélé mais là, je suis grand fan (jusqu'à ce qu'il branche l'ampli).




Et enfin, la dernière vidéo pour aujourd'hui. La genèse du morceau mentionné et re-mentionné plus haut. "I'll Try Anything Once", qui est en fait la version démo (donc de base) de YOLO (terme utilisé par les fans strokiens pour désigner You Only Live Once*). Je suis tout simplement accro à la voix nonchalante et désespérée, aux paroles relativistes et clairvoyantes et à la musique nous faisant traverser une ville dans un taxi. On y voit des gens, des centaines de gens sur les trottoirs, dans les cafés, aux comportements plus ou moins classable selon quelques critères communs. On se dit qu'on ne fait pas partie de cette masse parce qu'on recherche quelque chose d'autre. Quelque chose que les autres n'ont pas. Mais ce quelque chose, tout le monde le veut. Conclusion, nous sommes tous pareils.



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