lundi 25 janvier 2010

Florent m'a sauvé !

Selon Socrate, "ce qui fait l'homme, c'est sa grande capacité d'adaptation". Quand je suis arrivé à Barcelone, j'ai dû m'adapter. M'adapter aux 32° en plein mois d'octobre; aux fermetures des magasins entre 2 et 5pm; aux soirées commençant à 11pm; aux rues quadrillées, aux indications en catalan, aux tourniquets de métro; à l'alcool du Lidl. Il y a aussi eu des points positifs auxquels j'ai dû m'habituer. Les métros toutes les trois minutes, les Bicings (Vélib ou Vill-o) gratuits pour rentrer à l'heure où les boulangers vendent leurs premiers churros; nos amis los pakis qui sont toujours présent au bon endroit pour nous vendre une estrella; les musées gratuits les dimanches; les listes facebook pour entrer en club.

Mais il y a un point négatif auquel il m'a fallu presque cinq mois pour m'adapter: les bénévoles. Ces jeunes gens qui, en pleine vague de naïveté post-pubère, décident bravement de sacrifier leurs après-midis afin de récolter des signatures et des numéros de compte en banque. Félicitation. Je ne peux qu'applaudir cette démarche; accepter l'humiliante expérience de se faire snober à tout vas; se faire bousculer, insulter parfois! Et tout ça, au nom de nobles causes défendues par les associations qui les emploient. WWF, Greenpeace, Croix Rouge, Unicef, etc.


Je n'ai pas réalisé d'études sur la question, mais après une analyse rigoureuse, je suis en mesure d'affirmer que Barcelone est la ville où pullulent le plus de bénévoles et où leurs stratégies sont les plus perfectionnées. Rue Neuve à Bruxelles, Place d'Italie à Paris, Clock Tower à Brighton... des amateurs. Ici, c'est la Champions League des racoleurs. Si un trottoir fait plus de cinq mètres de large, préparez vous à zigzaguer. Je vous répète, il m'a fallu cinq mois pour arriver à une ébauche de système ultra sophistiqué pour les esquiver.

Il m'a fallu tout ce temps car comme expliqué plus haut, non seulement ils sont une armée, mais en plus ils usent de techniques marketing dignes des plus grandes boites de com. Primo, si vous êtes une fille, un bel espagnol au style soigneusement négligé vous accostera. Si vous êtes un garçon, une magnifique créature viendra vous murmurer "hola qué tal?" avec un sourire à éclairer le fond de l'océan. Si vous n'êtes ni l'un ni l'autre... comment êtes vous arrivé sur mon blog?! Bref, difficile de résister à la tentation. Ces soldats des ONG sont en plus bien rodés. Avec un coup d'œil d'un quart de seconde à 15 mètres de vous, ils sont capables de calculer les probabilités que vous tombiez dans leur toile.

C'est sur cet élément que j'ai fondé ma théorie. La théorie de Florent. Inspiré du Cours Florent, la théorie repose sur quelques bases d'interprétation à mettre en pratique lorsque vous voyez un groupe de bénévoles droit devant. Conseil: de gros casques audio vous aideront.

Le Junkie: Lancez dans votre en tête la musique de Requiem For A Dream. Si vous avez une capuche, mettez-la. Laissez vos paupières tomber à 75%. Demeurer la bouche semi ouverte. Souvenez-vous des scènes de Trainspotting. Mettez vous dans la peau d'un cerf qui vient de recevoir une balle et qui déambule à la recherche d'herbe où pouvoir se coucher et attendre la mort. Vos Converses trouées ne peuvent, sous aucun prétexte, décoller du sol. Ça y est, le volontaire devrait vous tourner le dos. Vous avez gagnez.

L'Assassin: Vous venez de tuer trois koalas à mains nues. Votre soif de sang n'est pas encore rassasiée. Le prochain que vous croiserez, ira dire bonjour au paresseux australien qui repose dans votre estomac. Mettez vous en tête Anarchy In The Uk des Sex Pistols. L'image de Syd Vicious doit vous guider dans votre chemin vers le crime. Regardez droit devant, marchez d'un pas décidé, serrez vos dents. Ça y est, le volontaire devrait fuir. Vous avez gagné.

L'Instable: Sélectionnez dans votre iPod mental The Blowers Daughter de Damien Rice. Remémorez les beaux moments de votre vie. Pensez à votre pathétique présent et à votre sombre future. Regardez les gens heureux autour de vous. Les couples, les groupes d'amis. Maintenant cliquez sur Lilly d'Aaron et laissez le ou la bénévole venir vous parlez. Coupez-lui la parole au bout de quelques secondes et commencez à pleurer en lui affirmant que votre vie ne vaut pas la peine, que demain vous vous jetterez sur les rails du métro. Prenez le/la dans les bras, mouchez-vous dans sa palestina. Ensuite, partez en courant, les bras en l'air et en criant "L'AVENIR C'EST LE VHS!!!".

Bien, je crois que je vous ai donnez trois outils indispensables pour survivre dans cette charmante ville qu'est Barcelone. N'hésitez pas à partager vos expériences et vos conseils.




Aucun animal et/ou bénévole n'a souffert ou a été sacrifié pour la rédaction de cet article.

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vendredi 22 janvier 2010

No se lió con una francesa por Justice

Edgar, el perrete que aparece en la cabecera de este blog, es un gentleman (un gentledog?) y un amante de la música. Dos amores: la elegancia y el dulce sonido de una canción que te gusta. Pero al parecer son dos amores incompatibles. Dos contradicciones. Dos galaxias que se repelen como polos positivos de un imán. A Edgar le gusta ir al parque con una perra, abrirle la cancilla, regalarle un huesito; cederle su chaquetita cuando la primeras gotas empiezan a caer. Pero como buen melómano que es, a Edgar también le gusta colarse en festivales de rock, burlar la seguridad de clubs de música electrónica o echarse en el sofá y tomarse un whisky con Sinatra susurándole que él lo hizo a su manera. A Edy le hubiese gustado haber tenido la percha de Frank para hacerlo on his way. Pero en esta vida hay que elegir, por muy perro con gafas blancas que seas, siempre tendrás que elegir.
Hace un par de días, mi querido Edgar y sus amigos disfrutaron de una placentera velada en una discoteca de Bruselas. Tras un botellón en plena Grande Place, el grupo de canes llegó al club Yes-You-Can ya bien contentillos; dispuestos a comerse la noche. Los acontecimientos pintaban bien. Cada uno había mangado a su dueño un buen fajo de billetes; habían saqueado las reservas de productos de belleza canina de sus respectivas casas y hasta se habían tomado pastillas para el aliento. Era su noche! Además, al ser sábado, muchas perras venían de los países fronterizos. El perro que no pillara esa noche, no lo haría más en su vida.
Dicen que los perros ven en blanco y negro pero Edgar, tras 4 cubatas a 11 euros cada uno, veía como en Avatar... en 3D. En esa selva de píxeles animados, distinguió una dálmata del norte de Francia. La elegancia de sus movimientos, la argucia de su mirada, la rabia contenida cuando mordía su labio inferior. Todo en ella era pasión, belleza y pillería. Edgar había quedado fulminado.
Sin pensárselo dos veces, Edgar se despegó de la barra y avanzó decidido hacia ella. Como si del Gulf Stream se tratara, una corriente le llevó hasta ella. Era imparable. Sus dos hocicos se hallaban ya a escasos centímetros el uno del otro. Era cuestión de segundos para que sus lenguas iniciaran un combate de esgrima con la campanilla como objetivo final. Zas! Empieza la función. Edy le pasa la pata derecha por el lomo y con la izquierda le levanta el metatarso para que sus tórax se unan al compás de los latidos de sus corazones. Todo parecía haberse detenido a su alrededor. La pasión que desprendían los dos animales había carbonizado cualquier señal de vida. El momento era perfecto. Edgar estaba besando ardorosamente a la perra de sus sueños. Parecía que nada podía chafar ese momento.



Parecía... Hasta que, desde los negros altavoces percibió un "Somos tus amigos". No! Diablos no ahora! Que el DJ no pinche "We Are Your Friends", ahora no! Pues desgraciadamente para nuestro amigo Edgar, Rex el Dios canino no quería ponerle las cosas fáciles con la dálmata. El DJ, convertido en Satán, lanzó el temazo de Justice. En aquel momento, solo se repetía la frase gritada por toda la sala. Edy seguía con su lengua en la jaula de marfil de la francesa. Pero sabía que en cuanto sonaran las primeras notas, todo se le iría de las manos patas. Y así fue. Al "We Are Your Friend" se le sumaron percusiones y acordes y a Edy se le fue la olla. Soltó la perra dejándola abandonada en medio de la pista, se dio la vuelta y corriendo se juntó con sus amigos para saltar, cantar y desvariar. Disfrutar de la música en su estado más primitivo.



Al final, la dálmata se lió y se fue con un Dogo Alemán. Edgar se quedó sin más consuelo que su agotamiento y las típicas anécdotas del colega que no aguantó el alcohol y lo echó todo entre dos coches. Siguió un domingo de resaca dándole al Refresh de Facebook.

Lo que podía haber sido el inicio de una historia de amor se averió por un chaparrón de decibelios. Moraleja? Si queréis pillar, id a discotecas donde la música apesta.



Os dejo de bonus track las páginas que consulté para la realización de esta ficción (?):
H&M para perros
Perretes de todos los colores
Anatomía de Grey canes

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mardi 19 janvier 2010

"Je suis français"

Oui, cette phrase est sortie de ma bouche. Pire! Cette phrase est sortie comme réplique à un compliment camouflé. Que m'arrive-t-il? Les effets du soleil espagnol commenceraient-ils à se développer? J'espère alors que ma petite cure dans le froid polonais me fera du bien.

C'est en recherche du saint Graal que je me suis dirigé cette après-midi vers l'Institut Français de la Culture de Barcelone. L'idée est de trouver un stage dans le secteur culturel dans la capitale catalane. Je me dis qu'avec mon expérience, ma formation et mes deux langues, je devrais pouvoir y aller confiant. Malgré mon arsenal, le stress habituel arrive. Je feins une conversation téléphonique devant le bâtiment pour analyser les lieux. Ne cherchez pas, j'ai déjà dénoncé Wikipédia pour avoir utilisé ma photo à la page "Pathétique"; les obligeant à la retirer.
D'où je suis, j'aperçois la réception. S'y trouve une tête sans corps, celui ci caché par le comptoir. Ce qu'il y a à voir n'est pas joli joli. Roux, boutonneux, le regard arrogant. Un français. Il me voit. Si mon portable sonne maintenant, mieux vaudra pour moi partir en courant les bras en l'air.
À l'autre bout de la pièce où se trouve notre ami roux, une femme sort de l'ascenseur pour s'engouffrer dans une pièce adjacente. Son passage fut bref mais étincelant. Brune, 1m80 (approx), traits fins, yeux noirs et profond. Vêtue d'une élégante jupe marquant ses courbes parfaites, elle est la définition même du charme à la française. Ce serait risqué pour moi de travailler dans un tel environnement. Comme pour Amy Winehouse travailler dans un champ colombien.

Mon bras droit fatigue de tenir mon portable dans le vide. Aller, j'y vais! Je pousse la porte vitrée et... Grrrr diable que ce roux me fait peur!!! Je dévie ma trajectoire et vais jeter un œil aux valves informatives. Après quelques secondes je me décide. Je lui dis bonjours dans la langue de Molière et lui me répond dans un français calamiteux "ènne quoi yé po fou saider?". Merde! Il est espagnol. Je lui explique -maintenant en castillan- que je suis à la recherche de stage dans le secteur culturel. Il me répond avec une prétention hexagonale "mais il faut parler français monsieur". C'est là, sans prévenir, que ma bouche s'est activée avant mon cerveau: "Mais je suis français". Ensuite j'ai commencé à lui expliquer ma situation en français, avec des mots compliqués et à vitesse grand V.
Le fait qu'il pense que je sois espagnol, a pour moi été un compliment. Oui je sais, c'est ridicule mais je suis sorti de là avec le sourire malgré... Merde, j'ai oublié la fin de l'histoire.

Le roux, après avoir fait mine d'avoir compris ce que je lui racontais, décroche le combiné et appelle à l'étage pour s'informer s'il reste des places de stagiaire disponibles. La réponse est négative. À mon avis, il m'a imité et a fait semblant de parler à quelqu'un. Mais voir une goute de sa sueur se faufiler à l'intérieur du cornet du téléphone ne m'a donné qu'une envie: fuir sans regarder en arrière!

Je tenterai à nouveau cet institut via le web. C'est quand même le premier endroit où je me suis déclaré français. C'est aussi la fourmilière où travaillent une multitude de beautés républicaines.


Roux, si tu lis cet article: no offense, je t'envie juste de travailler dans ce bâtiment. Sinon je t'aime bien va!

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lundi 18 janvier 2010

Santa Cata, patrona de los sms

Puede morir Internet

Puede inundarse el metro
Puede La Esteban anunciar Freixenet
Puede Ratzinger inaugurar un festival electro

Pueden rebelarse las señoras del Facebook
Pueden los nazis volver
Puede Jordi Hurtado cambiar de look
Puede Jimenez Losantos fichar por la Ser

Puede Laporta hacerse de la Falange
Puede quemar la Razzmatazz
Puede el Tuenti convertirse en algo interesante
Puede Bush recibir el Nobel de la Paz

Puede el Vista no colgarse más
Puede Alex Ubago ponerse a hacer música
Puede Teddy Bautista fenecer en un ajuste de cuentas
Puede Google prepararme una merluza a la vasca

Pueden los latinos pogotear sobre System Of A Down
Pueden los británicos con pitillo y Fred Perry bailar reggaeton

Todo me da igual; porque hoy he recibido un sms que me ha blindado contra cualquier sorpresa.

Las interferencias a mi laptop llegaron antes que la vibración de mi móvil. Durante ese lapso de tiempo, mi corazón dejó de latir. Este se activó de manera acelerada al ver la pantalla iluminarse y su nombre aparecer. Si se acabara el mundo en ese momento, lo habría dejado con una inmensa sonrisa.


La foto no viene a cuento, pero seguro que más chicos visitaron mi blog gracias a ella(s)

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mardi 12 janvier 2010

EP n°11: El Port Vell y sus fantasmas

Donde posa la mirada, apareces tú. De una forma u otra, resistes la caza declarada por su razón. Usurpas los elementos del paisaje. No importa su naturaleza. Insuflas vida a las banalidades inertes. Esmaltas las obras apagadas. Das voz a las pinturas mudas. Eres esta escena. Sentado sobre un banco del Port Vell, el joven contempla la Barceloneta. Estás en todas partes sin estar en ninguna.

Eres el aire. Relente sin ser frío. Meces las hojas sin agitarlas. A veces, pareces haber desaparecido. La inmovilidad reina; una vela se podría confundir con una fotografía tanto tu ausencia la paraliza.

Eres el reflejo luminoso de las farolas sobre el agua a sus pies. No cesas de ondularte convirtiendo tu contorno es una frontera confusa. Estás a la merced de elementos que no dependen de vosotros. Un barco, una ola, una bombilla que muere. Tu presencia es demasiado voluble.

Eres ese velero amarrado. Majestuoso parado, eres un preámbulo de lo que realmente es tu fuerza. En movimiento es cuando desvelas toda tú elegancia. Él sueña con poder asistir a tus travesías. Domar los temporales atlánticos, acariciar el suave oleaje mediterráneo.

Eres esa extensión de agua bajo sus ojos. Como una hoja de papel, eres tranquilidad pero dejas entender que en cualquier momento te puedes arrugar y herir. Todos aprovechan para dibujar sobre tu impoluta piel pero nadie busca saber por qué, bajo la superficie, todo es tan oscuro.
Eres el reloj en la cima de esa torre en el corazón del puerto. Vestigio del tiempo, tu construcción arcaica brilla entre los armazones de hierro. Tu nobleza y linaje son realzados por tu esfera romana y tu soporte de piedra.

Eres la luna. Escondida tras espesas nubes ; resulta imposible percibir cual es tú estado hoy. Durante el día, los cirros perdonan la vida al sol. De noche, estos no tienen piedad de tu inmaculada albura.

Eres ese avión que estrella el cielo cubierto. Tu discreción te esfumaría del paisaje. No para él. Te busca. Cuanto más intentas ocultarte, más le vuelve loco tu retraimiento. Atraviesas el cielo de izquierda a derecha trazando una raya descendiente. Como vuestro idilio.


La brisa ha desaparecido totalmente. Las imágenes sobre el agua son más nítidas. Consigue hasta leer la hora en el reflejo del reloj romano. Las gaviotas han decidido no romper la quietud del mar con sus juegos. Las hojas se han ido a dormir; igual que el frío.

Un mosquito le pica el dedo. Su móvil vibra. Un indigente se está instalando a su espalda. Un grupo de turistas pisotean su evasión. Esta despierto. Aterrizaje desastroso en el aeropuerto de la realidad. A su vuelta, el frío ya no reside en su piel sino dentro. En sus huesos. Le destripan una multitud de corrientes de aire; consecuencia del vacío que le llena. Ni sus guantes, ni su bufanda, ni su leather jacket pueden hacer frente al frío. Este solo es vulnerable a tu presencia. Por qué no le declaras la guerra?

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mercredi 6 janvier 2010

El día de Reyes

Ya llegarán los resúmenes de navidades, noche vieja y demás esperas en aeropuertos. Pero lo que cuenta es la actualidad. Y hoy es 6 de enero. El cumpleaños de mi tía, sí. Pero para el resto de los mortales (cristianos y/o ibéricos) es, sobre todo, el día de Reyes.


Es un día especial. El único del año en el que siento especial cariño hacia esas criaturas no más altas que tres botellas de whisky apiladas. Flota un ambiente especial. Y eso desde ayer. Especial no por la lluvia que regó Barcelona -que ya de por sí es un hecho peculiar- sino por la cantidad de niños que correteaban por las calles del centro, por un instante convertidas en zonas peatonales. No sé quienes estaban más nerviosos; si padres o hijos. Los primeros tirando de experiencia y picaresca para recaudar un máximo de caramelos. Caramelos que luego no tendrán que comprar. Los segundos emulando a las mujeres de la tribu Kayan, estirando el cuello para poder ver a sus Reyes Magos. Algunos padres avispados ya venían equipados con una escalerilla.

Esto va a doler a más de uno; pero el caso es que la cabalgata barcelonesa fue cutre con "c" de "crisis". Ya he asistido a las dos grandes; la de Madrid y la de Barcelona. Gana la primera por goleada. Es lo que tienen las recalificaciones de terrenos a ojo, que las arcas del ayuntamiento da para carrozas Rolls-Royce y caramelos Mon Chéri. En Bcn eran tractores y los caramelos eran de los chinos.

Pero vayamos a lo que importa: los niños. Esta mañana no me han despertado ni los monos de mi patio, ni mi vecino pianista; lo hicieron los gritos y las risas de los hijos de la vecina. Debe de ser por el día que es hoy o porque, al fin y al cabo, soy una buena persona, pero esos ruidos no me han molestado. Incluso han dado a luz a una sincera sonrisa. Por la calle, se me cruzaban rapaces en bicicletas recién estrenadas. Balones del Barça recibían sus primeras patadas y coches teledirigidos fundían sus primeras pilas. Los ojos de esos enanos camuflados bajo bufandas, gorros y guantes transmitían una ilusión que nunca jamás volverán a encontrar.

Hoy es un día especial en el que a todos nos gustaría ser niño. En realidad todos lo somos tengamos la edad que tengamos. Lo único que distingue nuestro grado de infancia eterna, es la importancia que toman las barreras del mundo adulto en nuestra vida.

Todos somos niños, pero unos viven enjaulados y otros no.


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