mardi 11 août 2009

EP n°3: The Last of the Poznan's roses

Elle ne marche pas, elle fend l'obscurité par sa luminosité. Elle se faufile dans la foule comme une souris blanche parmi les rats tatoués de vulgarité. Ses bras se balancent avec légèreté et douceur devenant les meilleurs complices des mouvements de sa tête. Le menton en conversation avec le soleil, le nez haussé en quête de nouvelles sensations. Ses joues sont un balcon auquel ses yeux verts s'approchent timidement. Ses deux émeraudes recherchent ce que tant d'autres tentent de fuir, la discrétion. Ses cheveux dansent sur le semple qu'impose le vent. Parfois pollockiste, parfois stalinistes. Ils se mêlent dans un cafouillage romantique pour après se ranger en ligne tel l'armée rouge défilant à Tbilissi en 1921.
Son uniforme trop large donne naissance chez moi à une nouvelle jalousie. J'envie l'air qui, sans permission, se glisse sous le tissu rouge et caresse sa peau. Je maudis aussi ces petites pièces jaunes qui tant de fois passent entre ses divines phalanges. Son sourire est une punition pour elle. Elle est victime de son éclat. Il se déclenche automatiquement dès qu'elle croise une autre personne. Il agit comme un aiment pour regards, pour coeurs. Mon coeur. Celui-ci tombe dans la plus profonde surdité quand je suis prêt d'elle. Il n'entend plus la musique de mes pensées. Il n'a de force que pour se focaliser sur les violons dissimulés derrière ses cordes vocales qui lancent des accords slaves le transportant sur une barque à travers la mer Baltique.
Le destin bouscule parfois le paradis pour en faire tomber des étoiles. Une d'entre elles est restée coincées sur les vieilles planches de bois du Pier. J'ai trébuché dessus. Je suis toujours en pleine chute. J'espère que l'impact avec le sol ne sera pas trop douloureux.


No camina, raja la oscuridad por su luz. Se cuela entre la multitud como un ratoncito blanco entre las ratas tatuadas. Sus brazos se balancean con alegría, ligereza y dulzura convirtiéndose así en los mejores cómplices de los movimientos de su cabeza. Su barbilla está conversando con el sol. Su nariz está alzada en busca de nuevas sensaciones. Sus mejías son un palco donde sus ojos verdes se asoman tímidamente. Sus dos esmeraldas buscan lo que tantos otros huyen, la discreción. Su cabello baila al ritmo que impone el viento británico. A veces polockistas, a veces stalinista. Se enredan en un alboroto romántico para luego alinearse para un paseo militar.
Su uniforme algunas tallas grande ha dado a luz a una nueva envidia en mi ser. Envidio el air que, sin su consentimiento, se cuela entre el tejido y acaricia su piel. Maldigo las monedas amarillas que tienen el privilegio de ser manipuladas por sus divinas falanges. Su sonrisa es un castigo para ella. Es víctima de su resplandor. Se activa en cuanto se cruza con otra persona. Actúa cómo imán para miradas y corazones. Mi corazón. Este cae en la más profunda sordera cuando estoy cerca de ella. Ya no escucha la música de mis pensamientos. Focaliza toda su atención en los violines ocultados tras sus cuerdas vocales que lanzan acordes eslavos que lo llevan navegando sobre una barca por el mar Báltico.
A veces el destino sacude el paraíso para que este deje caer alguna que otra estrella. Una de ellas se ha quedado atrancada entre unas planchas del Pier. He tropezado con ella. Sigo cayendo. Espero que el impacto con el suelo no sea demasiado doloroso.


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lundi 3 août 2009

Crazy Cats

Enfant, j'étais pas fan de devoir aller à la messe les dimanches matin. J'aurais préféré rester en pijama à la maison et regarder les Minikeums (notez l'introduction du ukulele dans le monde musical, des vrais pionniers à France Télévision!). À l'époque, je faisais travailler mes méninges pour trouver l'excuse idéale pour éviter ce sacrifice. J'aurais dû être plus audacieux dans mes tentatives, comme dans la vidéo qui suit. Vid: The Great Escape

Qu'y a-t-il de plus marrant qu'un chat jouant du piano? Un chat jouant au piano une mélodie super entrainante. Vid: Charlie The Cat (ça sent le fake à 3000km mais bon, c'est tellement marrant)

Et maintenant, place à un bref interlude musical. La première vidéo est du londonien Dizzee Rascal et c'est un hommage aux clubs de Brighton. Bonkers, qui dans un slang English signifie "cinglé" ou "dingue" est une collaboration avec le DJ US Armand Van Helden. À qui on doit le carton "You Don't Know Me" ou "My My My" (attention au clip, il peut déplacer le sang de votre anatomie). Bref, voilà un des morceaux qui cartonne bien ici. Je vous passe les Rihanna et autres Lady Gaga (btw: vous saviez qu'elle a un secret?). J'aime bien le clip de Bonkers, je le trouve original pour ce genre de chanson.




La deuxième vidéo est un courant d'air frai. Matt And Kim est un duo de NY qui a débuté en 2004. Leur popularité a explosé d'abord par leur clip "Lessons Learned" où on les voit se balader sur Time Square de manière plutôt... anti-textile. L'accès au grand public s'est ensuite accentué après la signature avec Bacardi pour être la bande son d'une des campagnes de la marque de Rhum (je trouve la pub géniale). La vidéo que je vous laisse à continuation est celle du morceau "Yeah Yeah", du premier album du groupe. Un clip qui vous met de bonne humeur avant d'aller affronter les hooligans anglais.



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