samedi 25 juillet 2009

Interneeeeerrrrllll

- Cual es la capital de Mongolia

- Un póster gigante de Queen
- Qué grupo de los ochenta soy
- El último disco de Andy y Lucas
- Un foro de fans de Saber Y Ganar

A qué viene esto? Fácil. Todo está ligado a Internet. La capital de Mongolia la encontraremos en la Wikipedia. Nos haremos con el póster de la banda de Freddy Mercury en Ebay. Facebook nos dirá qué grupo de la Movida somos. Itunes nos proveerá la última perla de los dos gaditanos y encontraremos un foros lleno de freaks como nosotros tras un paso por Google. Me he dejado en el tintero el saber que nuestro colega (que no conocemos en la vida real) se ha ido a por una barra de pan, lejía y Donetes al Mercadona gracias al Twitter o fliparlo viendo a un chinorri tragandose 62 yogures griegos en un minuto. Este último ladrillo para nuestra cultura general nos lo ofrecerá Youtube.

Repito, y a qué viene esto? Pues viene para subrayar la importancia que ha ido tomando Internete a lo largo de los años. Primero era un lujo. Luego un insturmento de ocio. Con el paso de los años se convirtió en herramienta de trabajo para llegar a ser ahora parte de las necesidades básicas del ser humano. Qué pasa si suprimimos la red? Acaso se puede sobrevivir sin mandar zumbidos a tutiplén? Qué pasaría si uno decide vivir durante dos meses en el ostracismo y en el más profundo nihilismo?


Pues para todos ustedes, señoras y señores, niños y niñas, monos, culebras y guepardos, lo he vivido. Dos meses sin Internerl. Este post lo tenía que haber escrito Edgar (el peluhe que cuida de mi habitación en Bélgica), pero se ve que la conexión no ha llegado aún a Bruselas.

Todo empezó tras mi viaje por Albion. La rockera Liverpool, la alternativa Manchester, la romántica Glasgow y la encantada Edimburgo me habían visto pasar saciando mi sed de cultura británica. A mi vuelta a Brighton, el ruter brillaba por su escalofriante ausencia. Mi ex flatmate se había mudado llevando en sus maletas el contrato que nos mantenía a todos conectados con el mundo. Casi dos meses fueron necesarios para que Virgin Media vuelva a ser nuestro pasaporte al mundo virtual. Dos meses en los que el PP volvió a ganar, España a perder, Nadal a palmar, Federer a vencer. Una ola de calor pasó por Brighton y Cristiano Ronaldo pasea ahora su horterismo macarra-chic por las calles de Madrid.
Ha sido más fácil de lo esperado vivir cómo un oso en su cuava, aíslado. Al principio fue dificil desprenderse de las viejas costumbres pero al cabo de unos dias, uno asume que la conexión más lejana que tendrá, será la de su disco duro externo. Lo más dificil sin duda ha sido el enfrentarse a la modernización de la burocracia. Ya casi nada se puede hacer sin Internet. El día que estas sin, no sólo te encuentras fuera de tu grupo social, sinó tambien de la sociedad en general.
Pero he vuelto y esta vez para quedarme. Bueno, hasta que aguante el ruter, claro.

* Post dedicado a las gaviotas del Brighton

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jeudi 23 juillet 2009

Unplugged

Comment voulez vous contrôler une chambre sans Internet? Comment voulez vous rester à l'avant-garde des systèmes de sécurité si vous n'avez pas l'accès à la toile pour vous maintenir à jour? C'est ce que j'ai transmis à David par sms outre-Manche pour qu'il prenne connaissance de la situation dramatique dans laquelle je me trouve, moi, Edgar. Peluche en forme de chien ou chien en forme de peluche.


Plus d'Internet, les autres nounours de la chambre qui décident de migrer vers d'autres pièces plus acceuillantes, plus de Frolic dans les tiroirs. Je m'ennuie à mourir. J'ai battu tant de fois mon propre record au Solitaire que Windows m'affiche "Error 404" quand j'essaie d'ouvrir le jeu. Je connais les horaires de passage de chaque voiture qui transite dans ma rue. Je n'en peu plus.
Quand David m'a confié la, alors, lourde responsabilité de gérer sa chambre pendant son absence, je m'attendais à une activité endiablée. Peu de temps libre, l'ennui comme lointain souvenir, les vacances comme objectif à définir. Des vas et viens non stop. Des dossiers s'empilant sur mon bureau Ikea. Bref, une fonction qui m'aurait valu la couverture de "Nounours Magazine" (équivalent du "Times Magazine" dans le monde de la peluche).
Ci-dessous, je vous laisse une copie du courrier que David m'a envoyé il y a quelques jours depuis l'humide et la perfide Brighton.

"Cher Edgar, j'espère que tout se passe bien dans ma chambre à Bruxelles. Je ne pensais pas que la catastrophe toucherait la Belgique. Je t'explique. Pour moi aussi la fenêtre double vitrage en PVC sur le monde s'est refermée sur mon nez. Plus d'Internet et ce, depuis début juin. J'ai fais mes recherches et j'ai finis par élucider la raison du drame. Mieux!! Je suis en mesure de t'informer que la connexion reviendra le 21 juillet. Voilà l'histoire:
Comme tu le sais déjà, Nadal a perdu prématurément à Roland Garros contre Soderling (suédois, je t'interdis à vie de passer chez Ikea, même pour les hot dogs). Lorsque l'espagnol au bras comme le Super Booster du Pier (private Brighton joke) perdit, il devint fou de rage. Pour calmer sa haine contre Soderling, la Suède, la neige, le froid et tout se qui se trouve au nord des Pyrénées en général, il décida de se trouver un vendeur de gaufres. C'est encore en sueur, en tenue de sport et poursuivi par Nelson Monfort qu'il se dirigea tout droit vers une roulotte dont l'écriteau se targait d'offrir les meilleures gaufres de tout l'Ile de France. Nadal dans son français macaronique demanda "oune gofrè dè Lièch, chode silbouplè". Là, le vendeur lui répliqua d'un ton hautain si typique à la région quelque chose qu'il n'aurait pas du dire: "Une gaufre au mois de juin... et pourquoi pas avec du Toblerone dessus tant qu'on y est. Demande à ton ami Roger d'en apporter tient! On ne fait que de la glace maintenant". Nelson lui, comprit vite la tournure des évènements et utilisa son micro comme troisième jambe pour courir le plus vite possible et se mettre à l'abri. En effet, le quadruple champion de Roland Garros vit une multitude de veines pousser sur toute son anatomie brune et huileuse. Son regard vira au noir comme l'eau vire au rouge quand on y verse une goute de sang. D'un coup droit digne de Végéta, il expulsa la roulotte avec la violence d'une petite balle jaune. Elle s'écrasa dans un vacarme assourdissant contre un arbre qui passait par là. L'arbre se coucha. Soderling, qui était témoin de la scène, y voyait déjà une chambre à coucher avec armoire coulissante nommée Üglebudlo. La terre trembla. L'Internet qui se trouvait en dessous ne résista pas aux vibrations et explosa emportant Nelson qui, sans le savoir, se trouvait juste au dessus.
Voilà mon petit Edgar, comme ça tu sais tout de pourquoi nous nous sommes retrouvé hors du monde. Comme deux vagabonds mendiant pour quelques minutes de vie virtuelle. Je ne sais pas toi, mais pour moi cela s'est relativement bien passé. Grâce à cette panne je me suis fait membre de la bibliothèque de Brighton où je vais lire la presse et surf sur les lentes vagues d'une connexion 56Ko, j'ai bronzé (encore plus) au parc ou à la plage où j'ai dévorré la bio de Pete Doherty (bio et Doherty son deux termes qui ont du mal à coller...). De plus, ces longs moments de solitude où mon PC ne me servait qu'à regarder des séries en mangeant mes pizza à £1 m'ont permis de m'adonner à un ancien divertissement qui maintenant est devenu une passion. Écrire. Oui, écrire sur les murs des toilettes des pub's comme nous faisions toi et moi à l'époque. Mais aussi écrire des choses plus profondes comme graver notre noms dans les toilettes d'un Starbucks. Bref, au début la vie sans connexion est difficile mais on s'y fait vite. On se rends compte que Feïsbook, MSN, Youporn et compagnie ne sont pas des addictions, même si tout le monde ne peut pas en dire autant.
Mais ne t'inquiète pas mon bichon, je serai bientôt de retour pour prendre de tes nouvelles, de ma chambre et déverser mes mètres cubes d'égocentrisme et mégalomanie sur ton doux pelage brun.
à bientôt, David"


Voilà, le plus important de cette lettre... qu'Internet revient le 21 juillet. J'imagine que c'est un cadeau de Sarko à la Belgique (oui, pour les français lecteurs de ce blog, le 21 juillet est la fête nationale de ce beau petit pays situé juste au dessus de vos têtes). Pour ma part, je retourne à mon ennui. Je me suis lancé à chronométrer la durée moyenne de vie d'une bulle dans une bouteille de Coca Zero de deux litres. Là je transcrit le tout sur Excel pour le graphique à venir.

*Article dédié aux commerçants qui se surestiment et à Nelson

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