lundi 30 novembre 2009

EP n°9: Lluvia Seca

¿Por qué me cuesta tanto escribir acerca de este viaje ? Yo que pensaba que iba a ser un aluvión de inspiración. Un torrente de tinta sobre el desierto de mis páginas en blanco. Lo que los mercenarios del alma llaman “Brainstorming ultraproductivo”. Pues al final nada. Res. Pese a perderme por la tierra de la lluvia, mis valles de lira se quedaron secos. Sus campos, de costumbre fértiles, se tornaron áridos.

Detecté 1001 detalles. 1001 elementos característicos que forman estos paisajes. Los apuntaba según chocaban contra mi ingenio. Pero me parece irrisorio; insuficiente con lo que se merece este sitio. Lo que suele insuflar vida a mis falanges son las musas de carne y vidrio. Estas me resultan frívolas cuando llego aquí. Escribir sobre ellas bajo la atenta y severa mirada del misterio que rodea este lugar, me parece indecente. Este decorado no está hecho para actrices tan efímeras como sus historias.

El dramatismo y la melancolía que rodean estos lares, incrementan el peso de mi pluma. A mis dedos les cuesta hacerla bailar al mismo ritmo que lo hacen las futilidades urbanas, sienten demasiado respeto a las ancianas y ásperas manos que moldean el ambiente de esta región.
Ahora entiendo mejor porqué los grandes escritores de este país son de aquí. Hay algo en el aire, una pureza, un minimalismo rural que obliga al autor a explorar los lugares más recónditos de su imaginación. Los aficionados se quedan en el camino. Páginas vírgenes. Castillos impenetrables.
Me cuesta tanto escribir sobre Galicia porque nunca podré regalarle lo que en realidad se merece.



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samedi 21 novembre 2009

2012 avant l'heure?

11.37, le drame. Pendant quelques secondes, le temps s'est arrêté. Les feuilles ont cessé de tomber, clouées à leurs branches par le marteau de la peur. Le soleil s'est mis à l'abri derrière d'épais nuages. La pluie a boycotté la terre. L'oxygène a décampé me laissant seul avec l'air immaculé.

Il est 11.28am. Ma chambre plein sud est sur le point de recevoir ses premiers rayons de soleil de la journée. L'odeur du café plane toujours à côté de mon laptop. "Aujourd'hui, je me lève tôt et vais chercher cette satanée entrée pour Muse!". C'est ce que je me suis dis il y a quelques minutes, pour me forcer à me décoller de mon lit.
Tout est prêt. Preuve de paiement, passeport, carte de crédit. Tout pour récupérer mon ticket pour ce qui sera l'épilogue de mes tympans. J'attrape mes clés, enfile mes casques et appuie sur une touche de mon iPod pour voir si la batterie tiendra le voyage jusqu'à la Fnac... Je répète. J'appuie sur une touche de mon iPod pour voir si la batterie tiendra le voyage jusqu'à la Fnac!
11.37, mes yeux sont foudroyés par le silence visuel de son petit écran noir. Je réappuie. Rien. Je retire le Jack. Le rebranche. Rien. Je presse les boutons du centre et du haut avec plus de force. Nothing. Je suis habitué à ses petits caprices de star; à ses grève en plein travail; mais pas à ses non-réveil! Il ne m'a jamais fait le coup. Il ne chante pas, ne respire pas. Nada!

À ce moment, je vois ma vie défiler en diapositives. J'y aperçois tous les merveilleux moments que nous avons partagés ensemble. Les surprises que sont mode "aléatoire" m'a offert. Il m'a accompagné dans les grandes réussites et dans les grandes dépressions. Dans les hauts et les bas. Les maux et les pas. Réveille toi! S'il te plait. Pour l'amour du ciel, de la terre ou d'iTunes. Fais moi signe. Crapote quelques notes. Réchauffe mes oreilles d'un léger souffle Peyrousien ou d'un tonnerre libertin. De plus, par les temps qui courent, ce n'est vraiment pas le moment d'envisager un remplaçant à mon iPod chéri. D'accord, le miens a plus de 3 ans. D'accord, le miens est plus gros que ses petits frères. Ok, il n'accepte que 687 chansons. Mais je l'aime. Il m'aime. Il m'aime parce qu'en un quart de seconde, je réalise qu'il s'est suicidé à cause de moi. Il s'est rendu compte que dans mon cœur il y en avait d'autres. Il n'a pas su faire face à la chute de son monopole.



11.37 et 19 secondes, la lumière se fait. Je me sens possédé par l'âme de McGyver. Le docteur Carter (oui, celui d'Urgence) vient aussi de faire un petit coucou. J'ai la lumineuse idée de brancher mon iPod à mon Pc. C'est la dernière chance. Come on my little Vista, ressucite ton meilleur ennemi frappé d'une pomme. Les connecteurs USB se rapprochent. Ils se détestent, mais sont fait pour s'aimer. Pour copuler ensemble et donner naissance à un petit nommé Aimepétrois. Ils sont emboités. Silence. Mouches et moustiques font du surplace devant l'écran toujours noir, eux aussi veulent savoir. "Ne pas déconnecter". Lumière. Bingo. Je le débranche et le voilà reparti. Mon souffle de soulagement fait fuir les insectes qui s'étaient rassemblés, curieux. Je me sens comme un guerrier revenant d'une bataille et à qui sa femme lui retire son armure. Léger, heureux d'être en vie. Vie réelle pour lui, vie musicale pour moi.

Je ne te promets pas de n'aimer que toi, mais je jure de n'écouter que ce qui sort de ton microscopique disque dur.




à mon iPod

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mardi 10 novembre 2009

EP n°8: Tragedia en la Sagrada Familia

Esta es la historia de un suicidio. De una tragedia que no encontrará en nuestro periódico, ni en la página de sucesos, ni en la necrológica. La muerte silenciosa de un ser mudo, que sin embargo, era capaz de gritar verdades como puños. Capaz de hacernos viajar en primera clase hacia la única gran realidad de este mundo, los sueños.

Pasó su vida siendo visto, olido, tocado, analizado, vivido. A veces tirado, estropeado, abandonado como una galleta rancia en el fondo de un armario. Partió almas, corazones y razones. Amó sin esperar nada a cambio. Le traicionaron en cuanto apareció el primer bestseller de turno. Acompañó durante las cansinas horas de avión; en las angustiosas esperas en un hospital; en la frialdad de un tanatorio. Nunca decepcionó. Siempre dispuesto a abrirse y acogernos. Siempre listo para llenar nuestro imaginario desértico con fuentes de sensaciones.

Esta es la historia del suicidio de un libro. Un libro que no aguantó tantas desilusiones; tanta indiferencia. No soportó tanto maltrato; tanto desinterés. Lo que más le dolía, era ser actor pero no poder ir al cine. Hacer viajar, pero estar encadenado su hogar. Su mayor deseo era, un día poder gozar de ojos para poder leer. Para poder disfrutar del conocimiento de una enciclopedia; emocionarse con una novela, informarse con un periódico; soñar con un poema. No. Su vida se resumía a contemplar las reacciones de su lector. Y todo por el tacto. Porque un libro no tiene ojos, tiene alma. Siente cuando nos estremecemos y agarramos más fuerte el papel; cuando nos ablandamos y la humedad conquista nuestras manos. No ve, pero siente.



La decisión estaba tomada: ejecutaría la extrema melancolía. Sólo le faltaba decidir cómo. Tirarse a la Ronda Litoral? A las vías del AVE? No, ya se había sentido lo suficientemente pisoteado por el ser humano. A una hoguera? No, porque un libro incinerado es un ataque terrorista a la cultura. Lo tenía claro. Se tiraría desde lo alto de la Sagrada Familia. Moriría aplastado por su propio peso. Eligió ese lugar por su aspecto inacabado, como el hombre. Porque el ser humano nunca será una obra terminada mientras queden libros por leer.


Texto redactado para el curso de Cálamo&Cran. Enunciado: crear un texto que fomente a lectura. Y como no... yo fui a mi bola :)

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