mardi 30 mars 2010

EP n°13: Roman de la Décadence

Roman of the Decadence (1847 - Louvre)

Je veux des réveils quand le soir tombe, sur un matelas à même la moquette. Enroulés dans un drap comme un nain vert dans un cendrier, je veux que nos yeux rouge soient les témoins de notre survie. Je veux comme horizon, un champ de bataille. Des bouteilles vides, des verres couchés. Je veux que les aiguilles de nos montres deviennent superflues; que nos veines tracent le chemin à suivre par l'alêne. Je veux te voir blanche, le regard stérile, le maquillage ruisselant.

Je veux que nos mouvements, lents et approximatifs, soient le reflet d'une nuit brune. Ensemble, je veux que nous nous perdions dans le labyrinthe de la décadence. Je veux jouer avec le feux, je veux me bruler. Je veux danser avec toi jusqu'à la fin de notre monde. Je veux briser les vases qui nous cloisonnent. Je veux que les cuillères nous aident à creuser le tunnel de notre évasion.

Je veux entendre des batteries dévaler les escaliers; des cordes lâcher; des nuques se déboiter. Je veux que ta sueur vienne percuter mes lèvres, tes cheveux fouetter mes joues. Je veux des yeux saignants, des yeux perforés, une peau massacrée. Je veux des rails nous menant à une voie de garage. Je veux perdre le fil, perdre pied, perdre ma page. Je veux que tu déchires des chapitres entiers de mon livre, que tu craches sur la couverture.

Je veux trembler en journée, être possédé la nuit. Je veux appuyer sur l'accélérateur mais ne jamais toucher le volant. Je veux te voir jouer avec le frein à main, les yeux dans les miens. Je veux que sous ton fedora, tes pupilles dilatées m'en proposent un dernier pendant que tu joues des accords du Velvet. Je veux me faire désirer, je veux succomber. Je veux que, de la main, nous voyagions assis sur ce sol parsemé de vice.

Je veux que le matin nous nous sentions seuls; les Adam et Ève de notre monde imaginaire. Je veux gommer les différences entre le réel et le rêve. Je te veux, toi et ton poison; toi et ta damnation; et que notre fin soit oubliée de tous.

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lundi 15 mars 2010

Quand le porno empoigne la plume

Oksana, actrice X. Vous l'avez sans doute épié en VHS; lorgné sur le plateau de Cauet; décrypté sur Canal et/ou épluché les magazines planqués sous le matelas de votre cousin. Mais vous avez aussi pu la lire. Car oui, comme vous le savez déjà peut-être -pour les rats de biblio les plus désespérés- Oksana a déjà publié un roman: "Cathédrales de Brumes", co-écrit avec Gil Prou et publié en septembre 2009. Mais on dirait que la petite y a pris gout. La revoilà donc, plus intellectuelle que jamais pour le lancement de sa deuxième œuvre. Un "thriller écologique", à nouveau en collaboration avec Gil Prou, intitulé "Katharsis". Voici la critique de Psychovision:

[Oksana et Gil Prou] nous offrent ici un nouveau chef-d’œuvre, un livre à lire absolument de par sa thématique et de par la façon toute intelligente et passionnante que les deux auteurs ont d’aborder les thèmes ici présentés et pourtant maintes fois rabâchés : la planète et son mal-être! Attention ce livre fait mal, très mal!

Il faut bien sur préciser qu'il s'agit ici d'un site spécialisé dans le fantastique et la science-fiction, ce qui relativise quelque peu la crédibilité de leur analyse. C'est pas l'académie du Goncourt quoi. Enfin, j'imagine que pour le public de ce genre de site, l'idée de voir une personnalité de ce calibre s'immiscer dans son monde doit sans doute faire dresser leur... esprit critique.

Je suis actuellement sur le point de finir "Le Musée de l'Innocence" d'Orhan Pamuk (Prix Nobel de littérature). Une fois bouclé, je poursuivrai avec 1984 d'Orwell. J'avoue avoir hésité dans le choix de mon prochain bouquin, hésitant grandement avec Katharsis. Mais quand j'ai admiré la vidéo de présentation du livre, parue sur le site de l'Observateur Valenciennois... que dire. Le choix était un peu moins draconien. Le génie orwelien ou la fraicheur lyrique oksanienne?



Avec des perles du style: "Si cet ultimatum n'est pas respecté au bout de dix jours, paradoxalement à ça, ils feront sauter la planète" ou encore "qui posent un ultimatum pour sauver l'esclavage des gens qui ne peuvent plus avoir accès à l'eau". Oksana est au sommet de l'art de la vente. Que ce soit la première ou la seconde partie, la vidéo est un festival. Cette vidéo devrait être un annexe de tout MBA en Marketing. D'après elle, c'est son côté provoc' qui la pousse vers la littérature... Rimbaud et Wilde n'ont qu'à bien se tenir. By the way, c'est avec ce genre de clip que la contre-plongée prend toute sa valeur.


Heureusement, elle n'arrête pas le X. Non pas qu'il s'agirait d'une perte pour l'industrie mais ça nous assure au moins une "activité littéraire" réduite. Pour le bien de Kleenex et de la littérature universelle... que la pornographie ne s'éteigne jamais!

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vendredi 12 mars 2010

Filosofía en el Lidl?



Las puertas del Lidl cada vez se abren más tarde


Esto qué es? Una metáfora para denunciar el estado del mercado laboral? Donde cada vez se contrata menos, se prefiere exprimir hasta la última gota de sudor de un empleado, antes que irse a por alguien en infojobs?

Una metáfora para denunciar la política de inmigración de la Unión Europea? Donde cada vez se ponen más trabas a la acogidas de trabajadores; donde cada vez se cierran más las puertas para los que no forman parte de este moderno (en el sentido peyorativo de la palabra) club de 27 encorbatados?

Una metáfora para la historia de un romance tormentoso? En la que el Lidl resulta ser el corazón de una chica. Ese corazón está empobrecido por las miserias, se siente triste, temeroso de que lo atraquen. Por eso es tan reticente a la idea de abrir sus puertas a un desconocido. Pero ese desconocido no cesa en su empeño de poder hacer sus compras dentro; porque su amor es puro y sincero. Insiste, pero las puertas difícilmente se abren.

Pues no. "Las puertas del Lidl cada vez se abren más tarde" fue la reflexión que me he hecho hoy al salir del supermercado. Caminaba yo decidido hacia el pórtico automático cuando mis ojos apercibían - no sin algo de pánico- que este permanecía cerrado según me iba acercando. Mi inercia ya no se podía parar. El choque iba a ser frontal e irrisorio. Hice ademán de pararme cuando de repente... Sésamo se abrió. El peso de la humillación alzó el vuelo y me dejó libre, caminando feliz con mis bolsas llenas de productos baratos.

Eso sí, cada vez se abren más tarde. Un día, el impacto será ineludible. Ese día, el bar de enfrente se tomará una tapa de risa a mi costa. La tierra no me tragará y quedaré como el Madrid en octavos... ridículo.

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mardi 9 mars 2010

Facebook is 2012!

Español

« Cuando voy por la calle, ya no veo personas, veo grupos Facebook ». Claramente, he subestimado esta frase cuando la he leído por la mañana.

Como su originalidad lo indica, es un grupo Facebook. Cuando lo he leído, nada espectacular. Una breve sonrisa acompañada de un sincero y espontáneo “ostia, es verdad!”. Vamos, que ni me he partido de risa ni me he quedado picueto. Lo asombroso vendría más tarde.

El sol se estaba poniendo paulatinamente sobre Barcelona cuando me dirigía a casa. Vagaba por Via Laietana y estaba a punto de pasar delante del Starbucks. Como siempre, eché un vistazo adentro; pero este vistazo me paralizó por completo. Acababa de fijar la mirada en una chica sentada en un sofá tras la vitrina. Esta era el paradigma de la clientela de este tipo de coffee shops. Arquetipo de la moderna de base. Leggings, camisa de cuadros, Wayfarer de visión y pose intelectual. Fingía estar leyendo no sé qué libro super guay. Obviamente, el Starbucks estaba abarrotado y el ruido de las tazas y los gritos de los pre-adolescentes llegaban hasta mí, al otro lado de los ventanales. Lo que me impactó, no fue la rubia en cuestión, sino la fulgurante reacción de mi cerebro. Qué clase de alimento virtual le habré dado para que en una décima de segundo me soltara “Modernas que van al Starbucks en busca de paz para sus viajes introspectivos”. No daba crédito! Mi mente acababa de crear un grupo Facebook antes de que realizara que la rubia era rubia.

Durante mi caminata de vuelta a casa, me pasé el rato preguntándome hasta donde llegaría el poder de las redes sociales. Por ahora, los seres humanos se han convertido en grupos de Facebook; pero me temo que esto sólo sea el principio y que un día, todos nos convertiremos en... SEÑORAS!



Français

"Quand je marche en rue, je ne vois plus des personnes mes des groupes Facebook". J'ai sous-estimé cette phrase quand je l'ai lue ce matin.

Il s'agit, comme son originalité l'indique, d'un groupe Facebook. À sa lecture, rien de bien particulier si ce n'est un bref sourire accompagné d'un sincère: "à fond!". Autant dire que je n'ai ni renversé mon café de l'explosion de rire ni fait tomber mon biscuit dans ma tasse de café à cause de ma stupeur. Le choc viendrait plus tard dans la journée.

Le soleil se couchait doucement sur Barcelone quand je décidai de rentrer à la maison. Je vagabondais sur Via Laietana et m'approchais d'un Starbucks. Comme d'habitude, je jetai un coup d'œil à l'intérieur; mais ce coup d'œil me paralysa! Je venais de fixer mon regard sur une fille derrière la vitrine. Celle-ci était la définition même de la cliente modèle de ce coffee shop. Archétype de la bobo de base, elle faisait mine de s'isoler du monde pour lire un livre -sans doute un Dostoievski, parce que "ça le fait"-. Bien entendu, le Starbucks était bondé et le bruit de tasses et des jeunes pré-pubères traversait les baies vitrées. Mais ce qui me marqua, ne fut pas la blonde mais la réaction fulgurante de mon cerveau. Quelle alimentation virtuelle lui ai-je fourni pour qu'en un dixième de seconde il me ponde "Si toi aussi t'en as marre des bobos qui jouent les nihilistes indigent dans un Starbucks avec leur iPhone sur la table". Je n'en revins pas. Mes méninges avaient créé un groupe Facebook avant même d'avoir pu examiner la scène.

Sur le chemin du retour, je passai mon temps à me demander jusqu'où irait l'impact des réseaux sociaux. Pour l'instant, les êtres humains sont déjà devenus des groupes Facebook; mais j'ai bien peur que ce ne soit que le prélude de... 2012?

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dimanche 7 mars 2010

The man and his moustache



Français

Voici une histoire d'amour dont la brièveté alimenta son intensité. L'histoire d'un homme qui, l'espace de douze heures, vécut une relation torride avec sa pilosité faciale. Leurs chemins se croisèrent pour la première fois un soir, dans la salle de bain. Lui était prèt et décidé à en finir avec sa barbe de trois jours, entretien professionnel en vue. La mousse, la lame, le point ferme, tout était préparé pour la solution finale. Mais quand il la regarda, sont cœur se liquéfia. La solitude de la moustache, qui cherche désespérément son dernier rempart dans la vallée séparant nez et lèvre supérieure, le fit craquer. Elle ferma les yeux, serra les dents voyant le Mach3 arriver.

Tout ce qu'elle sentit fut de la fraicheur. L'homme au regard noir venait de l'arroser et la gracier. Il lui jura amour éternel et partirent tous deux, des papillons dans le ventre, le bonheur dans les yeux. Ils passèrent la nuit ensemble à se murmurer des mots doux, à débattre le nom de leurs futurs enfants, à profiter du gout sucré d'un amour nouveau né.
Mais au réveil, le miroir cristallisa le sucre et le brisa en mille morceaux. Lui, faillit perdre connaissance en visionnant son reflet. Sa respiration se coupa. Un frisson remonta chacune de ses vertèbres. Il devint pâle. Cette blancheur mit encore plus en évidence sa muse d'une nuit. Celle-ci se réveilla et prise de panique, supplia son amant de ne pas commettre l'irréparable. Mais lui n'avait qu'une obsession, se défaire de sa moustache qu'il trouvait maintenant hideuse. C'est pied nu et l'haleine matinale qu'il se planta dans la salle de bain. La main tremblante, le geste douteux, les yeux en larmes... il tranche. Il décapite son amour nocturne. C'est ainsi que finit cet love affair entre un homme et sa moustache.


Español

Esta es une historia de amor en la que su brevedad alimentó su intensidad. La historia de un hombre quien, por unas horas, vivió un apasionado romance con su vellosidad facial. Sus caminos se cruzaron por primera vez una noche, en el cuarto de baño. Él estaba decidido a acabar con su barba de tres días. Espuma, cuchilla, el puño firme; todo estaba listo para la solución final. Pero al mirarla, su corazón se derritió. La soledad del bigote que busca refugio en el valle que separa la nariz y el labio superior, le hechizó. Ella cerró los ojos y apretó los dientes. Llegaba el Mach3.

Todo lo que sintió, fue frescura. El hombre con mirada negra acababa de aclararla con agua y de paso, indultarla. Le juró amor eterno y los dos se fueron felices. Pasaron la noche juntos susurrandose palabras de amor al oído, haciendo juegos de enamorados, disfrutando del romance recién nacido.
Pero por la mañana, todo cambió. El espejo hizo pedazos lo que sus corazones habían construido. Él, casi pierde el conocimiento al ver su reflejo. Su respiración se suspendió; un escalofrió recorrió cada centímetro de su cuerpo. La palidez conquistó su cara. La blancura de su cara ponía más en evidencia su última musa. Esta se despertó en pánico suplicándole que no cometiera ninguna locura. Pero él solo tenía una obsesión, deshacerse de su bigote que ahora le resultaba espantoso. Aún descalzo y con el aliento a despertar, se plantó en el cuarto de baño. La mano temblorosa, el gesto dubitativo, los ojos húmedos... ZAS. Decapita su amor nocturno. Así es como acaba este curiosa historia de amor entre un hombre y su bigote.

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samedi 6 mars 2010

Miss Brighton

Brighton te da una vez que la dejas
Así de cruel es la implacable Albion
Y ya es demasiado tarde cuando lo realizas

Esa es la experiencia que ha vivido Miss Brighton. Hace un par de meses, abandonó la ciudad costera para seguir descubriendo mundo. Su estancia en Sussex fue cuanto menos tormentosa. Llena de altos y bajos pero como siempre, el tiempo convierte el vaso medio vacío en su contrario.


Sentada en un banco del parque de su actual ciudad, mira a su alrededor con el sabor agridulce de la melancolía. Echa de menos el verde relajante de Preston Park en primavera; el amable y soleado invierno; el húmedo y abarrotado verano. Las subidas a Seven Dials, las bajadas al Seafront. Recuerda con nostalgia el crujir de las tablas del Pier, su olor a fish&chips; los ataques famélicos de sus gaviotas. Cuando se volvía a casa, siempre paseaba por las Lanes. Se había enamorado de su oscuridad salpicada por la tenue luz amarilla de sus farolas. A veces, para llegar más rápido, atajaba por los Victoria’s Garden. El césped mojado gemía entonces al ser pisoteado por unas Converse que previamente, Miss Brighton había comprado en Schutz por £35. No era muy dada a ese tipo de tiendas; le complacían más la búsqueda de chollos en Sydney Street o Kensington Garden. Además, el olor de Dirty Harry le recordaba la habitación de sus abuelos. Muchas veces, y si aún no eran las 9pm, se pasaba por el Sainsbury. Siempre le sorprendía la sonrisa de la cajera de turno. Hoy, cuando va al Mercadona, echa de menos el “Wanna ‘bag?” o “have you got the Nectar card?”. Tras pagar su Buy One Get One Free, descendía hacia el mosaico social de London Road. Como siempre, se encontraba con quinceañeras saliendo del Somerfield con su carrito lleno de Pampers; estudiantes en bici cargando su mochila repleta de pizzas del Iceland; o londoners dirigiéndose hacia la A23 para volver a casa en su Range Rover.

Aquí, lo único que escucha cuando va por la calle son coches y motos. En Brighton, las aceras se convertían en salas de conciertos. De los pub’s o casas provenía el retumbar de una batería, el estruendo de una guitarra, la maravillosa fragilidad de la música en directo. También recuerda el local de ensayo de sus vecinos, con sus paredes empapeladas con flyers, banderas y páginas recortadas del Vice.

Durante el día, se paseaba por Churchill Square sorteando las teens que salían de Boots o Topshop. Estas preparando su arsenal textil y químico para la noche. En cuanto el sol se durmiera tras la silueta de Portsmouth, se dirigirían en manada hacia Oceana. Alguna que otra vez, ella también gambeteo en ese sitio, pero Rihanna le ponía de los nervios. Miss Brighton se decantaba más por los miércoles NME de Coalition, los aires de bodega de The Arc o las orgías acústicas de Digital. Echa de menos también las botellas de Strongbow sobre la incómoda playa antes de entrar a dichos clubs. Pero no todo eran discotecas. Añora las pintas que empezaban donde el mundo se acaba, seguían con el King y la Queen y acababan en casa de unos Brightonians de la Uni. Tirados sobre la moqueta, cercados por botellas de gin, ella intentaba explicarles que hay vida más allá de los acantilados de Seven Sisters y ellos le enseñaban las bases del slang. También eran frecuentes los recuentos de brazaletes. Quién había participado a más y mejores festivales pero en cuanto los british pronunciaban “Glastonbury”, se daba por cerrada la discusión. Le entra morriña al recordar sus vueltas a casa tras una fiesta. Los punteos satánicos del Hobgoblin o el olor a Fosters en los debates de los benefits, aquellos pícaros de chándal y Reebok Classic reunidos en las escaleras de una casa victoriana.

Los días en los que se pagaba la factura de los excesos de la noche anterior, le gustaba reunirse en los bajos del Costa Café. Cruzaba lentamente el Pavilion Park donde un grupo tocaba, como casi siempre. Quedaba en Clock Tower; "sí, pero en qué esquina?!". Cuando rememora esos días, le vienen a la cabeza los domingos. El olor a Guiness de un partido en SkySport. El orgullo de un niño llevando la camiseta de un tercera; los kids volviendo del cricket con sus inmaculados trajes embadurnados de barro.

Y como no, echa de menos los encuentros mágicos en Snoopers Paradise, el encanto de Heist - y el de sus ofertas -, las fichas que siempre faltan en los juegos de mesa de las tabernas, las conversaciones de medianoche con el West Pier como candelabro y los inoportunos double deck.

Por todo esto, I MISS BRIGHTON

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mercredi 3 mars 2010

EP n°12: La Démence de l'Âme

Si lundi tu veux exécuter l'extrême mélancolie
Et mardi briller et traverser la Divine Comédie

Si mercredi tu te es un cierge agonisant
Et jeudi un voilier qui fendille l'hostilité de l'océan

Si vendredi tu es convaincu que 25 sera ton épilogue
Et samedi tu octrois au quart de siècle le statut de prélude

C'est que dimanche tu te rendras compte
Que c'est la fade existence que tu éludes


pic: Chadwick Tyler


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