lundi 24 mai 2010

El Sugus y la nuez gótica


- Mmmmm mírala, qué cuerpo más firme, qué majestuosidad, qué color más bronceado. Qué MILF por dios! A esta le hago yo hoy el trenecito chu-chú. Hola, qué tal?


- Bueno... todo lo veo marrón

- Vaya, como James B.

- No, no lo entiendo

- Na', déjalo. Estudias o trabajas?

- Espero

- WTF?! Y a qué esperas?

- A que me partan en dos y me coman

- ah... pero... alégrate mujer! Hace sol, la temperatura sube, las cáscaras caen jeje.

- Llevo años aquí, sentada, esperando el juicio final. Esperando el día en que algún invitado, para matar el gusanillo o para pasar el rato, me coja, me rompa por la mitad y me lleve a su repugnante y octogenaria boca.

- Estoooo... pues yo soy un Sugus de fresa. Soy alegre, espontáneo y fresco. Además tengo un pedazo...

- Te he preguntado algo?

- No

- Entonces déjame disfrutar de mi cita con el abismo

- Emmm vale yo sólo quería aprender a conocerte, ser amigos y arrimar la puntica. Pero ya veo que hoy no estás por la labor así que hablamos mañana.

- Hace años que la palabra "mañana" no tiene sentido

- mmmmm vale, joder qué personaje! Una emo-nuez!

Read more...

vendredi 14 mai 2010

Romuald, lève toi et marche!

Robert. Guillaume? Non non!!! Toi t'as une tête à t'appeler Romuald. Oui, c'est bon ça. Ça colle parfaitement à cette cordillère d’acné qui délimite la frontière entre ton front et tes cheveux gras. Alors, ce numéro. Intéressant. Je vais tenter une série de chiffres sans répéter ceux-ci et en multipliant le premier par le suivant pour le diviser ensuite par la racine carré du nombre de pages de la Bible. Zut, ça me fait dix chiffres alors que les numéros espagnols en ont neuf ; le logiciel ne va pas accepter. On est le quatorze aujourd’hui ; un plus quatre… je supprime le cinquième. Check. Ton adresse maintenant. Mon coco t’as de la chance aujourd’hui ; hier j’ai vu un reportage sur les appartements de luxe à Barcelone. Une adresse dudit reportage m’est restée gravée dans ma mémoire : ce sera désormais la tienne. Une adresse mail à présent? Aller, celle la c’est pour les gars qui vont analyser les données. Ta nouvelle adresse sera : « romuald_m_letuning@caramail.fr ».

- Voici votre carte monsieur, bonne journée.
- Oh, merci jeune homme ; vous êtes bien efficace.

Bel inconnu au physique déflationniste, par le pouvoir que confère être steward aux inscriptions du Salon de la Construction de Barcelone 2010, j’insuffle vie à ton avatar : Romuald.


WTF?! Sera votre première réaction à la lecture du texte ci-dessus ; je comprends. J’aurais fait pareil. Petite explication : je travaille ces jours-ci au Salon de la Construction ; je reçois les clients avec une invitation qu’ils ont préalablement remplie à la main et réalise l’enregistrement. Passionnant, vrai ? Ce qui est plus fascinant, ce sont les monologues intérieurs qui m’envahissent lorsque qu’un client possède une écriture proche de l’Action Painting de Jackson Pollock. Tout l’art est dans l’interprétation. Dissimuler son horreur et faire croire que tout va pour le mieux. Que vous êtes en train de recopier soigneusement ses données alors qu’en réalité, vous vous adonnez à un exercice créatif de haute voltige. Les noms fusent, les chiffres dansent ; le tout sous les yeux satisfait du patron de la PME. Je ne remercierai jamais assez le bon Dieu – ou les architectes d’intérieurs – pour avoir dessiné des comptoirs assez profonds pour que le client ne puisse, en aucun cas, voir l’écran de mon ordinateur.

Il ne me reste plus qu’à prier pour qu’aucun de mes supérieurs ne comprenne le français ou atterrisse sur ce blog (ça m’étonnerais, ils sont surement trop occupés à la salle de sport à cultiver leur intelligence musculaire).

Read more...

lundi 10 mai 2010

Las peras Del Olmo



"Y sigo siendo el rey" McFlurry Oreo dixit

Read more...

dimanche 9 mai 2010

Doctor en Diplomácia

Acabo de doctorarme en diplomacia. Siempre supe que era lo mío. Ya en el patio de recreo me dedicaba a separar a los niños que peleaban. Cuando dos amigos estaban mosqueados, les mentía contándoles que el otro le había defendido ante la profe, para que así se reconciliaran. En la cuna, no escupía las zanahorias que odiaba; las tragaba y esbozaba una ligera sonrisa. Me llamo David y mis apellidos son Políticamente y Correcto.



Hoy he presentado mi tesis doctoral y ya me pueden llamar "doctor". Llevo meses viviendo en casa del enemigo, en el epicentro del barcelonismo. Como lo dice Sting en la genial English Man In NewYork: "Soy un alien, un alien legal". Ninguna frase hubiese podido describir mejor como me he sentido esta noche. Era el gran día futbolero. El día en que se podía decidir la Liga; y yo, tal un kamikaze del imperio japonés, decidí adentrarme en un bar abarrotado de culés para presentar la prueba final.

El examen no podía empezar peor. Caminábamos por la calle, que ya había caído el primer gol de Messi. El Barça no podía ganar si el Madrid quería mantener la esperanza de llevarse la Liga. Entramos a un bar y ahí, sigue el calvario; otros dos goles ante un Sevilla apático. A mi alrededor, un fenómeno que nunca acabaré de entender: por qué un balón nos hace retroceder millones de años? por qué nos convertimos en cavernícolas en cuanto vemos unos tipos con medias agitarse? No voy a entrar en ese debate porque yo no soy la excepción. También soy un ser humano con su dosis de patetismo.

Un bar que emite fútbol - y un estadio - es el único lugar donde se toleran cantos racistas, xenófobos y homófobos entre otros. Sitios donde al contrario se le desea la muerte, una rotura de peroné, una gastroenteritis crónica o hasta la ablación de sus genitales.

Los minutos pasaban y yo resoplaba. Se metían conmigo, intentaban hacerme cantar en catalán y yo intentaba tragarme mi bilis y aguantaba estoicamente. La segunda parte llegó y con ella cesaron los cánticos; el Sevilla acababa de marcar dos goles y el Madrid le metía una paliza al Athletic. La tensión se mascaba en el bar. El miedo estaba conquistando cada ración de patatas bravas y yo apretaba mi Heineken hasta dañar mis dedicos.

Al final, no habría remontada sevillista y el Barça se acercaría aún más al título. Pero hay un título que yo ya tengo: Doctor en Diplomacia Balompédica. No sé qué salidas profesionales puede tener eso, pero por lo menos me permite ver un partido de fútbol esté donde esté.


ps: los cabreos de Valdés se merecen un post.

Read more...

mardi 4 mai 2010

La Guerre Des Temps

Je suis appuyé sur la fenêtre de ma chambre. Seule une fine vitre sépare mon épaule de la pluie printanière. Le son des goutes sur les arbres rafraîchit le tableau. Mon laptop émet l’élégante voix d’un speaker britannique avant que le jingle "BBC Radio Two" ne retentisse pour laisser place aux news. Entre mes mains, un thé Windsor Breakfast; sa fumée semble vouloir embrasser les goutes extérieurs, mais le verre l’en empêche. Si la Sagrada Familia ne pointait pas le bout de ses tours, j’aurais été persuadé d’être à Brighton.

pic: Gil Grimonster


En regardant le ciel gris et la pluie, je me souviens de l’anxiolytique pelouse de Preston Park, les montées à Seven Dials, les descentes vers le Seafront. Le craquement des planches du Pier me revient à l’esprit. C’est désormais officiel, la loi martiale est déclarée dans mon cerveau. Le passé lance une attaque napoléonienne contre le présent. Les hostilités commencent.


Cette rébellion de souvenirs est menée par les Lanes et son obscurité éclaboussée de sinistres lampadaires jaunes. Victoria’s Garden et le gémissement de la pelouse humide qui est écrasée pour une paire de Converses ; celles-ci achetées à Churchill Square pour £35. Une autre division de l’offensive de la mémoire est dirigée par Sidney Street et Kensington Garden. Ses magasins vintage, Dirty Harry à la tête, sont les fournisseurs de parfums et de tissus de l’armée.


C’est la guerre dans ma tête ; Barcelone est envahie par les troupes mélancoliques d’outre -Manche. Le Sainsbury et le, toujours surprenant, sourire de ses caissières accompagné de « Wanna ‘bag ? » ou « Have you got the Nectar Card ? ». Le mosaïque social de London Road : des adolescentes sortant du Somerfield avec un caddy plein de Pampers ; des étudiants à vélo avec leur sac-à-dos plein de pizzas du Iceland ; des Londoners se dirigeant vers la A23 dans leur Range Rover pour rentrer chez eux ; ou encore des Patchams attendant le double-deck qui les mènera là où même les corbeaux sont opprimés.


Cette armée est composée d’un escadron redoutable : les teenagers tout droit sortis de Boots et Topshop -pour maquillage et uniforme-. Quand le soleil se couche derrière Portsmouth, ils sortent de leur chambre pour foncer illico vers Oceana, équipés de Strongbow et d’autres mélanges nocifs.


Les B52 de la mémoire sont les pubs. Ces endroits appelés World’s End, King And Queen, Pav Tav, et dont le carburant fourni par Foster’s. Des lieux où on peu jouer au Scrabble, au billard, mettre en marche le Jukebox ou rencontrer des Brightonians de la Uni. On commence les soirées dans ces bunkers et on ne sait pas trop où cela peut finir. Peut-être à l’hôpital ; au oubliettes; ou dans une maison victorienne, affalés sur la moquette et assiégés par une horde de bouteilles de gin.


Le comité des sages de l’armée britannique est assez facilement repérable. Sur les marches des maisons de Grand Parade, ils se réunissent de jours comme de nuit pour débattre de la situation sur le front. Survêtement, Reeboks Classics, Carling à la main, ils sont un intéressant hybride entre hooligans et SDF.


Mais ce conflit armé ne serait possible sans l’infrastructure des Costa Café, du Pavilion Park; la logistique assurée par National Express; les rendez-vous à Clock-Tower ; l’arôme d’une Guiness devant SkySport; Seven Sisters; Marina; Hove.


Mais l’attaque la plus décisive, sera toujours celle portée par le Snoopers Paradise, cet antiquaire magique; Heist, le pub aux sofas ensorcelants ; les conversations de minuit avec le West Pier pour unique chandelier ou encore le maudit N25. Ce bus de nuit directement inspiré du Enola Gay; dont l'impertinence n'est assimilable qu'à Fat Man et les dégâts à Hiroshima.

Read more...

lundi 3 mai 2010

Barcelona y mi metáfora kafkaiana

Hace un año ya de aquél día negro para la afición Blanca. Un año del drama. Un año del evento que ni los Mayas habían predecido: 2 de mayo 2009. Doscientos años después del levantamiento de Madrid contra Napoleón, Piqué, Puyol, Messi y cia se levantaron contra la historia.

Me acuerdo de aquel día como si fuera ayer. Un sábado soleado en la costa sur del Reino Unido. Había conseguido negociar con mi jefe una fuga prematura del trabajo. A las ocho en punto fiché mi salida, a las ocho y tres minutos estaba sentado en el Pub más cercano para ver la batalla de Waterloo -obviamente, el Madrid era Francia-. Quiero dar las gracias a los desconocidos ingleses que me animaron en aquel bar y las Foster's que ahogaron mis penas.

Pero ese sufrimiento no es el tema de este post. Hoy quiero analizar como me ha cambiado el vivir en Barcelona; pasando de un pacífico aficionado al fútbol, a un retrasado hooligan.

Hace un año, me acuerdo que tenía conversaciones constructivas e interesantes sobre el arte balompédico - sí, es posible-. Fíjense hasta donde llegaba mi pacifismo y moderación, que para la final de la Champions del 2009 iba explícitamente con el Barça. No porque fuera un equipo español - ese argumento solo vale para los que nacieron antes de 1940- sino simplemente porque se lo merecían. Su juego impresionaba y me gustaba verlo. Me parecía entonces justo que lo ganaran todo. Y lo ganaron. Bravó. Aquel 27 de mayo 2009 seguía en Brighton, así que para no faltar a la tradición británica, decidí apostar en un Ladbrokes. La verdad es que fue una experiencia el entrar en uno de esos siniestros establecimientos. Aposté 5 libras por la victoria del FCB 2 - 1. Como anécdota, el Barça ganó 2 -0. Si Valdés llega a encajar un gol, hubiese ganado 55£. Victor, sé donde vives!

El caso, es que por aquellos tiempos, me guiaba el sentido común, el razonamiento y el amor por el arte - lo que hacía el Barça-. Pero desde entonces, me mudé a la ciudad Condal: lo que me ha cambiado por completo. El vivir rodeado del enemigo, de gente de mente obtusa, intolerantes, cegada por su fanatismo, me ha contaminado. Hoy, en 2010; me apunto a las Fanpage de Mourinho -ser que odiaba-; leo las crónicas de Tomas Roncero, Eduardo Indra Inda o Alfredo Relaño (la cúpula directiva del radicalismo merengue); veo partidos en streaming; me alegro de que un equipo italiano llegue a una final europea; hablo más de fútbol que de música; etc.


Dios qué me está pasando?! Vivir en Barcelona está perjudicando mi salud diplomática y cultural. Es grave doctor?


Read more...