vendredi 11 juin 2010

The granny and the tie

Six ou sept articles par mois, c'était dur. Ma voisine de palier me lançait chaque matin un regard malveillant. "Tu ne tiendras jamais ce rythme"; "tu uses et abuses sans doute de substances illicites pour atteindre une telle productivité", semblaient dire ses sourcils froncés.

Nous nous croisions tous les matins, vers 14h. Je descendais voir si j'avais du courrier, elle revenait du super marché. Plus les jours passaient et ma liste d'archives grossissait, plus elle serrait son sac et me regardait avec méfiance. Elle avait sans doute peur que je n’entre chez elle, lui vole sa TV et aille vendre celle-ci ; le tout dans le but d’obtenir du liquide pour une nouvelle dose de je ne sais qu'elle drogue dure - Requiem For A Dream a fait beaucoup de mal au troisième âge-.

Cette spirale de suspicion s'est peu à peu atténuée avec l'arrêt net de mes publications. J'ai commencé à travailler plus régulièrement, donc moins de mises à jour. Pas par manque de créativité -j'ai des post-it partout, même dans le frigo-, mais par paresse. Quand j'arrive du boulot, après avoir passé des heures à encoder des données illisibles et supporté l'arrogance de patrons de PME; la dernière chose dont j'ai envie, c'est de me battre avec mon PC agonisant et ma connexion médiévale.

De plus, ma voisine me voyait chaque matin quitter l'appartement en costume et cravate. Ses lèvres serrées avaient été troquée par un doux sourire de grand-mère. Elle était sans doute convaincue que j'étais à nouveau dans la bonne direction. Nous avons même échangé quelques mots. Je lui ai raconté les parties non censurables de mes voyages à Pamplune et San Sebastien.

Toute cette activité extérieure m'a donc empêché de publier, mais voici du nouveau. Je profite de cette journée d'accalmie pour mettre à jour. J'ai hâte de voir la réaction de ma chère et tendre voisine de pallier. Les hostilités seront-elles réouvertes?



Seis o siete artículos al mes, era difícil. Mi vecina me lanzaba cada dia una mirada maligna. “Nunca aguantarás este ritmo”; “Qué substancia ilegal utilizas para semejante productividad?”, parecían decir sus fruncidas cejas.

Nos cruzábamos cada mañana, sobre las 14h. Yo bajaba a ver mi correo, ella volvía del Mercadona. Según los días pasaban y mi lista de archivos se alargaba, más me miraba con desconfianza y apretaba su caniche contra su papada. Probablemente se pensaba que entraría a su casa, robaría su tele y vendería esta para sacar algunos euros para una dosis de droga dura. Cuánto daño hizo Requiem For A Dream!

Esta espiral de suspicacia se ha ido atenuando con la repentina congelación de mis publicaciones. Empecé a trabajar con más frecuencia, con lo cual, tenía menos ganas de actualizar mi blog; y es que tras pasar horas introduciendo los datos de jefillos arrogantes de pimes, lo último que me apetecía al llegar a casa, era pelear con mi moribundo portátil y mi conexión pre-bizantina.

Además, mi octogenaria vecina me veía cada mañana salir de casa trajeado y con corbata. Sus rasgos severos habían dejado sitio a una amable sonrisa. Probablemente pensaba que estaba en el buen camino. Incluso en una día de extrema conexión, intercambiamos unas palabras! Le comenté las partes no censuradas de mis viajes a Pamplona, San Sebastian, Sitges.

Toda esta actividad extramural me impidió publicar cosas. Aprovecho este día tranquilo y húmedo para hacerlo. Veamos mañana la reacción de mi querida vecina.

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