Oui, cette phrase est sortie de ma bouche. Pire! Cette phrase est sortie comme réplique à un compliment camouflé. Que m'arrive-t-il? Les effets du soleil espagnol commenceraient-ils à se développer? J'espère alors que ma petite cure dans le froid polonais me fera du bien.
C'est en recherche du saint Graal que je me suis dirigé cette après-midi vers l'Institut Français de la Culture de Barcelone. L'idée est de trouver un stage dans le secteur culturel dans la capitale catalane. Je me dis qu'avec mon expérience, ma formation et mes deux langues, je devrais pouvoir y aller confiant. Malgré mon arsenal, le stress habituel arrive. Je feins une conversation téléphonique devant le bâtiment pour analyser les lieux. Ne cherchez pas, j'ai déjà dénoncé Wikipédia pour avoir utilisé ma photo à la page "Pathétique"; les obligeant à la retirer.
D'où je suis, j'aperçois la réception. S'y trouve une tête sans corps, celui ci caché par le comptoir. Ce qu'il y a à voir n'est pas joli joli. Roux, boutonneux, le regard arrogant. Un français. Il me voit. Si mon portable sonne maintenant, mieux vaudra pour moi partir en courant les bras en l'air.
À l'autre bout de la pièce où se trouve notre ami roux, une femme sort de l'ascenseur pour s'engouffrer dans une pièce adjacente. Son passage fut bref mais étincelant. Brune, 1m80 (approx), traits fins, yeux noirs et profond. Vêtue d'une élégante jupe marquant ses courbes parfaites, elle est la définition même du charme à la française. Ce serait risqué pour moi de travailler dans un tel environnement. Comme pour Amy Winehouse travailler dans un champ colombien.
Mon bras droit fatigue de tenir mon portable dans le vide. Aller, j'y vais! Je pousse la porte vitrée et... Grrrr diable que ce roux me fait peur!!! Je dévie ma trajectoire et vais jeter un œil aux valves informatives. Après quelques secondes je me décide. Je lui dis bonjours dans la langue de Molière et lui me répond dans un français calamiteux "ènne quoi yé po fou saider?". Merde! Il est espagnol. Je lui explique -maintenant en castillan- que je suis à la recherche de stage dans le secteur culturel. Il me répond avec une prétention hexagonale "mais il faut parler français monsieur". C'est là, sans prévenir, que ma bouche s'est activée avant mon cerveau: "Mais je suis français". Ensuite j'ai commencé à lui expliquer ma situation en français, avec des mots compliqués et à vitesse grand V.
Le fait qu'il pense que je sois espagnol, a pour moi été un compliment. Oui je sais, c'est ridicule mais je suis sorti de là avec le sourire malgré... Merde, j'ai oublié la fin de l'histoire.
Le roux, après avoir fait mine d'avoir compris ce que je lui racontais, décroche le combiné et appelle à l'étage pour s'informer s'il reste des places de stagiaire disponibles. La réponse est négative. À mon avis, il m'a imité et a fait semblant de parler à quelqu'un. Mais voir une goute de sa sueur se faufiler à l'intérieur du cornet du téléphone ne m'a donné qu'une envie: fuir sans regarder en arrière!
Je tenterai à nouveau cet institut via le web. C'est quand même le premier endroit où je me suis déclaré français. C'est aussi la fourmilière où travaillent une multitude de beautés républicaines.

Roux, si tu lis cet article: no offense, je t'envie juste de travailler dans ce bâtiment. Sinon je t'aime bien va!
C'est en recherche du saint Graal que je me suis dirigé cette après-midi vers l'Institut Français de la Culture de Barcelone. L'idée est de trouver un stage dans le secteur culturel dans la capitale catalane. Je me dis qu'avec mon expérience, ma formation et mes deux langues, je devrais pouvoir y aller confiant. Malgré mon arsenal, le stress habituel arrive. Je feins une conversation téléphonique devant le bâtiment pour analyser les lieux. Ne cherchez pas, j'ai déjà dénoncé Wikipédia pour avoir utilisé ma photo à la page "Pathétique"; les obligeant à la retirer.
D'où je suis, j'aperçois la réception. S'y trouve une tête sans corps, celui ci caché par le comptoir. Ce qu'il y a à voir n'est pas joli joli. Roux, boutonneux, le regard arrogant. Un français. Il me voit. Si mon portable sonne maintenant, mieux vaudra pour moi partir en courant les bras en l'air.
À l'autre bout de la pièce où se trouve notre ami roux, une femme sort de l'ascenseur pour s'engouffrer dans une pièce adjacente. Son passage fut bref mais étincelant. Brune, 1m80 (approx), traits fins, yeux noirs et profond. Vêtue d'une élégante jupe marquant ses courbes parfaites, elle est la définition même du charme à la française. Ce serait risqué pour moi de travailler dans un tel environnement. Comme pour Amy Winehouse travailler dans un champ colombien.
Mon bras droit fatigue de tenir mon portable dans le vide. Aller, j'y vais! Je pousse la porte vitrée et... Grrrr diable que ce roux me fait peur!!! Je dévie ma trajectoire et vais jeter un œil aux valves informatives. Après quelques secondes je me décide. Je lui dis bonjours dans la langue de Molière et lui me répond dans un français calamiteux "ènne quoi yé po fou saider?". Merde! Il est espagnol. Je lui explique -maintenant en castillan- que je suis à la recherche de stage dans le secteur culturel. Il me répond avec une prétention hexagonale "mais il faut parler français monsieur". C'est là, sans prévenir, que ma bouche s'est activée avant mon cerveau: "Mais je suis français". Ensuite j'ai commencé à lui expliquer ma situation en français, avec des mots compliqués et à vitesse grand V.
Le fait qu'il pense que je sois espagnol, a pour moi été un compliment. Oui je sais, c'est ridicule mais je suis sorti de là avec le sourire malgré... Merde, j'ai oublié la fin de l'histoire.
Le roux, après avoir fait mine d'avoir compris ce que je lui racontais, décroche le combiné et appelle à l'étage pour s'informer s'il reste des places de stagiaire disponibles. La réponse est négative. À mon avis, il m'a imité et a fait semblant de parler à quelqu'un. Mais voir une goute de sa sueur se faufiler à l'intérieur du cornet du téléphone ne m'a donné qu'une envie: fuir sans regarder en arrière!
Je tenterai à nouveau cet institut via le web. C'est quand même le premier endroit où je me suis déclaré français. C'est aussi la fourmilière où travaillent une multitude de beautés républicaines.

Roux, si tu lis cet article: no offense, je t'envie juste de travailler dans ce bâtiment. Sinon je t'aime bien va!
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