11.37, le drame. Pendant quelques secondes, le temps s'est arrêté. Les feuilles ont cessé de tomber, clouées à leurs branches par le marteau de la peur. Le soleil s'est mis à l'abri derrière d'épais nuages. La pluie a boycotté la terre. L'oxygène a décampé me laissant seul avec l'air immaculé.
Il est 11.28am. Ma chambre plein sud est sur le point de recevoir ses premiers rayons de soleil de la journée. L'odeur du café plane toujours à côté de mon laptop. "Aujourd'hui, je me lève tôt et vais chercher cette satanée entrée pour Muse!". C'est ce que je me suis dis il y a quelques minutes, pour me forcer à me décoller de mon lit.
Tout est prêt. Preuve de paiement, passeport, carte de crédit. Tout pour récupérer mon ticket pour ce qui sera l'épilogue de mes tympans. J'attrape mes clés, enfile mes casques et appuie sur une touche de mon iPod pour voir si la batterie tiendra le voyage jusqu'à la Fnac... Je répète. J'appuie sur une touche de mon iPod pour voir si la batterie tiendra le voyage jusqu'à la Fnac!
11.37, mes yeux sont foudroyés par le silence visuel de son petit écran noir. Je réappuie. Rien. Je retire le Jack. Le rebranche. Rien. Je presse les boutons du centre et du haut avec plus de force. Nothing. Je suis habitué à ses petits caprices de star; à ses grève en plein travail; mais pas à ses non-réveil! Il ne m'a jamais fait le coup. Il ne chante pas, ne respire pas. Nada!
À ce moment, je vois ma vie défiler en diapositives. J'y aperçois tous les merveilleux moments que nous avons partagés ensemble. Les surprises que sont mode "aléatoire" m'a offert. Il m'a accompagné dans les grandes réussites et dans les grandes dépressions. Dans les hauts et les bas. Les maux et les pas. Réveille toi! S'il te plait. Pour l'amour du ciel, de la terre ou d'iTunes. Fais moi signe. Crapote quelques notes. Réchauffe mes oreilles d'un léger souffle Peyrousien ou d'un tonnerre libertin. De plus, par les temps qui courent, ce n'est vraiment pas le moment d'envisager un remplaçant à mon iPod chéri. D'accord, le miens a plus de 3 ans. D'accord, le miens est plus gros que ses petits frères. Ok, il n'accepte que 687 chansons. Mais je l'aime. Il m'aime. Il m'aime parce qu'en un quart de seconde, je réalise qu'il s'est suicidé à cause de moi. Il s'est rendu compte que dans mon cœur il y en avait d'autres. Il n'a pas su faire face à la chute de son monopole.

11.37 et 19 secondes, la lumière se fait. Je me sens possédé par l'âme de McGyver. Le docteur Carter (oui, celui d'Urgence) vient aussi de faire un petit coucou. J'ai la lumineuse idée de brancher mon iPod à mon Pc. C'est la dernière chance. Come on my little Vista, ressucite ton meilleur ennemi frappé d'une pomme. Les connecteurs USB se rapprochent. Ils se détestent, mais sont fait pour s'aimer. Pour copuler ensemble et donner naissance à un petit nommé Aimepétrois. Ils sont emboités. Silence. Mouches et moustiques font du surplace devant l'écran toujours noir, eux aussi veulent savoir. "Ne pas déconnecter". Lumière. Bingo. Je le débranche et le voilà reparti. Mon souffle de soulagement fait fuir les insectes qui s'étaient rassemblés, curieux. Je me sens comme un guerrier revenant d'une bataille et à qui sa femme lui retire son armure. Léger, heureux d'être en vie. Vie réelle pour lui, vie musicale pour moi.
Je ne te promets pas de n'aimer que toi, mais je jure de n'écouter que ce qui sort de ton microscopique disque dur.
Il est 11.28am. Ma chambre plein sud est sur le point de recevoir ses premiers rayons de soleil de la journée. L'odeur du café plane toujours à côté de mon laptop. "Aujourd'hui, je me lève tôt et vais chercher cette satanée entrée pour Muse!". C'est ce que je me suis dis il y a quelques minutes, pour me forcer à me décoller de mon lit.
Tout est prêt. Preuve de paiement, passeport, carte de crédit. Tout pour récupérer mon ticket pour ce qui sera l'épilogue de mes tympans. J'attrape mes clés, enfile mes casques et appuie sur une touche de mon iPod pour voir si la batterie tiendra le voyage jusqu'à la Fnac... Je répète. J'appuie sur une touche de mon iPod pour voir si la batterie tiendra le voyage jusqu'à la Fnac!
11.37, mes yeux sont foudroyés par le silence visuel de son petit écran noir. Je réappuie. Rien. Je retire le Jack. Le rebranche. Rien. Je presse les boutons du centre et du haut avec plus de force. Nothing. Je suis habitué à ses petits caprices de star; à ses grève en plein travail; mais pas à ses non-réveil! Il ne m'a jamais fait le coup. Il ne chante pas, ne respire pas. Nada!
À ce moment, je vois ma vie défiler en diapositives. J'y aperçois tous les merveilleux moments que nous avons partagés ensemble. Les surprises que sont mode "aléatoire" m'a offert. Il m'a accompagné dans les grandes réussites et dans les grandes dépressions. Dans les hauts et les bas. Les maux et les pas. Réveille toi! S'il te plait. Pour l'amour du ciel, de la terre ou d'iTunes. Fais moi signe. Crapote quelques notes. Réchauffe mes oreilles d'un léger souffle Peyrousien ou d'un tonnerre libertin. De plus, par les temps qui courent, ce n'est vraiment pas le moment d'envisager un remplaçant à mon iPod chéri. D'accord, le miens a plus de 3 ans. D'accord, le miens est plus gros que ses petits frères. Ok, il n'accepte que 687 chansons. Mais je l'aime. Il m'aime. Il m'aime parce qu'en un quart de seconde, je réalise qu'il s'est suicidé à cause de moi. Il s'est rendu compte que dans mon cœur il y en avait d'autres. Il n'a pas su faire face à la chute de son monopole.

11.37 et 19 secondes, la lumière se fait. Je me sens possédé par l'âme de McGyver. Le docteur Carter (oui, celui d'Urgence) vient aussi de faire un petit coucou. J'ai la lumineuse idée de brancher mon iPod à mon Pc. C'est la dernière chance. Come on my little Vista, ressucite ton meilleur ennemi frappé d'une pomme. Les connecteurs USB se rapprochent. Ils se détestent, mais sont fait pour s'aimer. Pour copuler ensemble et donner naissance à un petit nommé Aimepétrois. Ils sont emboités. Silence. Mouches et moustiques font du surplace devant l'écran toujours noir, eux aussi veulent savoir. "Ne pas déconnecter". Lumière. Bingo. Je le débranche et le voilà reparti. Mon souffle de soulagement fait fuir les insectes qui s'étaient rassemblés, curieux. Je me sens comme un guerrier revenant d'une bataille et à qui sa femme lui retire son armure. Léger, heureux d'être en vie. Vie réelle pour lui, vie musicale pour moi.
Je ne te promets pas de n'aimer que toi, mais je jure de n'écouter que ce qui sort de ton microscopique disque dur.
à mon iPod
"Jmen fous...... J'ai mon ipod..."
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